Algérie

75% DES ENSEIGNANTS L'AVAIENT SUIVIE DANS UNE TRENTAINE DE WILAYAS



75% DES ENSEIGNANTS L'AVAIENT SUIVIE DANS UNE TRENTAINE DE WILAYAS
La journée de mécontentement initiée par le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), a connu, hier, l'adhésion d'une centaine de militants au rassemblement tenu devant l'annexe du ministère de l'Education. Idem pour la journée de grève dans les lycées qui a connu un taux de suivi de près de 75%, selon ses initiateurs.Rym Nasri - Alger (Le Soir)Malgré les fortes pluies qui se sont abattues sur l'Algérois, le CLA a tout de même tenu son rassemblement devant l'annexe du ministère de l'Education, aux Annassers, à Alger. Près de 120 militants ont été hier, au rendez-vous, de 10h 30 jusqu'à midi. Le syndicat veut tirer la sonnette d'alarme sur le danger qui menace l'école publique. Les protestataires appelaient pour «sauver l'école publique». Ils scandaient : «Le CLA existe encore et ne cèdera pas les acquis de l'école publique».Outre le sit-in, une journée de grève était également au programme. Un débrayage qui a d'ailleurs connu, selon le porte-parole du CLA, Idir Achour, un taux de suivi de près de 75% dans le cycle secondaire, à travers une trentaine de wilayas.Ces deux actions de protestation s'inscrivent ainsi dans le cadre d'une journée de mécontentement initiée par le CLA. «La journée de mécontentement vise à sensibiliser l'opinion publique sur la situation que vit le secteur de l'éducation nationale», explique le porte-parole du syndicat. Pour le CLA, c'est aussi l'occasion pour «relancer les revendications socioprofessionnelles du secteur et exiger la réouverture du débat autour du statut particulier».Le syndicaliste rappelle à cet effet, qu'une rencontre avec la ministre de l'éducation nationale est prévue pour le 15 novembre prochain. Une rencontre qui sera décisive pour la suite à donner à leur mouvement.«Dans le cas où la ministre continue à tourner le dos à nos revendications, le CLA se retournera vers les assemblées générales qui vont décider des actions à entreprendre», précise encore le porte-parole du syndicat.




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