Algérie

74e partie



Résumé : La vieille Rosa est offusquée d'apprendre que Merouane avait investi dans des projets et repoussé son mariage. Elle accuse sa fille d'en être l'instigatrice. Par son refus à se marier dans l'immédiat, elle avait tout remis en cause. Farida tente d'argumenter la situation.
Sa mère l'interrompt :
-C'est bon. Laisse tomber. Le destin a déjà tranché pour vous deux. Vous attendrez le moment requis. Voilà tout...
La vieille Rosa prend une gorgée de café et se lève :
-Je vais laver ce poisson et préparer le déjeuner.
-Tu es encore fatigué par ton long voyage maman, laisse-moi donc m'en occuper...
-Non. Je me sens en assez bonne forme pour le faire moi-même. Va voir plutôt si ton père s'est réveillé. Il voudra sûrement prendre un bain et se raser avant de sortir...
Farida s'esquive et sa mère lève les mains implorant le ciel :
-Dieu, faites que ma fille trouve le bonheur dans ce bas monde. Guidez ses pas et protégez-la des envieux et du mauvais ?il.
Le week-end passe. Farida avait eu fort à faire avec les invités qui ne cessaient d'affluer.
Ses s?urs étaient venues lui prêter main-forte, mais cela ne l'avait pas empêchée de quitter la cuisine à des heures tardives, après avoir fait la vaisselle et remit de l'ordre dans tout l'appartement.
Enfin, elle pu fermer les yeux pour quelques heures et se réveilla au petit matin pour se préparer à se rendre au bureau. Une pluie torrentielle n'avait cessé de tomber durant la nuit et le sol du parking était mouillé et glissant à souhait. La jeune femme monte dans son véhicule et met le contact. Le moteur toussote, puis consentit à démarrer. Elle attendit un moment, puis enclenche la marche arrière. Sans savoir pourquoi, elle perdit tout à coup le contrôle de sa voiture, et heurte un poteau. Un peu secouée, elle reprend la première et avance un peu pour se frayer un passage parmi les véhicules stationnés derrière elle. La pluie tombait drue et elle ne distinguait pas trop les obstacles sur son chemin. Cramponnée à son volant, elle reprend sa marche arrière. Mais au lieu de freiner au moment opportun pour arrêter son véhicule, elle accélère et se sentit emportée par l'élan de ce dernier qui dérape puis tournoie avant de s'enfoncer dans une camionnette.
Farida met un bras devant ses yeux pour ne pas recevoir les éclats de verre du pare-brise arrière qui venait de se briser en mille morceaux. Enfin, voyant que le véhicule s'était immobilisé, elle s'empresse de descendre et barbotte dans les flaques d'eau pour s'approcher de la camionnette dans lequel elle s'était embringuée. Elle découvre, effarée, que c'était celle de Mehdi...Quelques voisins s'approchèrent d'elle pour lui demander si elle n'avait rien. Quelqu'un lui proposera de la déposer en ville, mais elle refuse...Elle voulait attendre l'arrivée de Mehdi pour faire un constat d'accident... Ce dernier avait sûrement livré son poisson comme tous les matins et avait stationné au parking avant d'aller prendre un café...
Elle jette un coup d'?il à sa montre et constate qu'elle allait être en retard au bureau. Un peu plus calme, elle prend son téléphone et appelle sa secrétaire pour la prévenir sans pour autant lui en donner le raisons. Elle venait d'avoir un accident dont elle n'en revenait pas encore. Pourquoi avait-elle perdu ses réflexes ' Est-ce le manque de sommeil ou le stress qui l'ont poussée à perdre le contrôle de son véhicule ' Elle n'en savait rien... Quoi qu'il en soit, elle venait d'endommager le pare choc et le capot de la camionnette de Mehdi.
Elle se mordit les lèvres à la pensée de sa mère encore convalescente et qu'il emmenait régulièrement à l'hôpital pour ses contrôle médicaux. Comment fera-t-il pour le prochain rendez-vous '
Pourra-t-il procéder aux réparations dans les délais '
(À SUIVRE)
Y. H.


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