71 000 logements au « programme »... Setif : les autres articles

Le secteur du logement continue à faire l'actualité au niveau des Hauts-Plateaux sétifiens où la demande ne cesse de prendre la tangente, malgré les milliers de toits réalisés ces six dernières années. Dans le but d'absorber les effets de la crise, la wilaya qui accuse ces derniers temps un retard dans le lancement et la livraison de centaines de logements, vient, nous dit-on, de bénéficier de 71 000 logements (tous segments confondus). Ce programme a été octroyé au titre de l'exercice 2012. L'on apprend que le logement à caractère rural s'est accaparé la part du lion.
Un quota de 29 737 logements est inscrit ; 8000 unités sont, selon certaines sources, presque achevées ; 13 331 autres sont en cours de réalisation ; 8372 restantes seront lancées prochainement. Au chapitre du logement à caractère public-locatif, qui demeure l'une des principales causes des réclamations et contestations des citoyens concernés, une dotation de 26 000 unités est inscrite à l'actif de la wilaya ; 6 328 logements qui sont achevés, n'attendent que leur attribution ; 12 290 sont en phase de réalisation. Les chantiers de 7 890 nouvelles unités seront lancés prochainement, au grand bonheur d'une catégorie de citoyens dans l'attente d'un appartement. Le segment du logement participatif qui a connu ces dernières années un grand engouement à Sétif où des centaines de familles ont réglé leur problème par le biais d'une telle formule, est toujours en vogue ; 3500 nouvelles unités sont actuellement en chantier.
Ce nombre s'inscrit dans le cadre du programme des 15 000 logements promotionnels aidés (LPA). Selon certaines informations 10 000 logements sont destinés à la location-vente.
Ceci dit, le lancement d'un gigantesque programme localisé dans10 communes chefs- lieux de daïra nécessite une assiette foncière, le plus important casse-tête des chargés du dossier qui observent ces derniers mois un temps mort. Cette «pause» est décriée par aussi bien les entrepreneurs que par les citoyens à la recherche d'un toit. Les premiers parlent d'un manque à gagner et de déstructuration de la filière qui fait face à un maigre plan de charge. Les autres s'expliquent mal les lenteurs des procédures administratives qui accentuent non seulement les désagréments des citoyens mais donnent un véritable coup de masse au développement de la wilaya qui avance à pas de tortue.