Algérie

70 cas d'intoxications enregistrés à Oran


70 cas d'intoxications enregistrés à Oran
Au niveau des deux hôpitaux, les praticiens des services des urgences étaient mobilisés tandis que leurs effectifs ont été renforcés.Les urgentistes des services de chirurgie médicale des hôpitaux de l'EHU 1er Novembre et ceux de Plateau n'ont pas chômé durant les deux journées de l'Aïd El Fitr en prenant en charge 70 personnes souffrant des intoxications alimentaires. Plusieurs cas ont reçu des soins nécessaires et quitté le lit d'hôpital. Plusieurs autres ont été gardés en observation pendant 24 heures, permettant ainsi aux médecins d'évaluer l'évolution de leur état de santé.Des adultes, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes et enfants ont certes eu la vie sauve en se faisant soigner après avoir été évacués en urgence suite à des complications dont ils ont été victimes de leur avidité de nourriture durant les deux jours de la rituelle fête de l'Aïd. Une telle situation a été le fait d'abus de consommation abusive des gâteaux et des aliments souvent gras dont des viandes et au-tres produits d'origine laitière. De telles incidences n'étaient certes pas hautement dangereuses sur la santé publique mais tant incommodantes chez les patients souffrant d'atroces douleurs abdominales.Les spécialistes, qui se sont lancés dans leur sensibilisation à travers les médias, n'ont donc pas réussi à convaincre: la boulimie consommatrice démesurée a été tel qu'attendue: amplement observée après un mois de jeûne.Au niveau des deux hôpitaux, les praticiens des services des urgences étaient totalement mobilisés tandis que leurs effectifs ont été renforcés aussi bien par des médecins que par le personnel paramédical sachant à l'avance qu'une lourde mission les attendait, recevoir le maximum de patients victimes des indigestions, intoxications et des blessés provoqués par les accidents domestiques et de la route. En tout cas, l'intoxication alimentaire n'est plus une simple affaire de santé à présenter tant que les dégâts qu'elle provoque sont souvent irrémédiables, notamment les cas aigus.Environ 5560 cas d'intoxications alimentaires ont été relevés la précédente année en Algérie. C'est le service de la qualité et de la consommation près le ministère du Commerce qui a fait récemment un tel constat en avançant une hausse de 708 cas, soit plus de 12% par rapport à 2014, où 4854 personnes ont été intoxiquées. Des chiffres bien au-delà des 3000 à 4000 cas recensés chaque année en Algérie par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière.Dans le tas, 11 personnes sont décédées de ces intoxications en 2015. Deux décès ont été enregistrés à Khenchela, deux à Souk-Ahras et un décès dans chacune des wilayas d'Alger, Batna, Boumerdès, M'sila, Tiaret, Béjaïa et Mila. La même source explique que «78% des cas enregistrés en 2015 sont survenus dans les établissements de restauration collective et les fêtes familiales».Consomme-t-on des produits propres ou encore de juste valeur' Rien n'indique une telle évidence si souhaitée tant que les produits alimentaires «dévastateurs» sont impunément écoulés dans les marchés. Des produis incriminés sont souvent constitués de denrées animales qui représentent un taux de 30% et 12% de cas ont été provoqués par la consommation de pâtisseries.Les pizzas, les oeufs et les produits laitiers ne sont pas en reste.L'affaire du cachir et du pâté avariés et le botulisme ayant fait des ravages l'année dernière n'ont pas encore été tirés au clair. Si les conclusions sont connues, les responsables d'une telle situation ne s'inquiètent toujours pas tant qu'aucune suite n'a été jusque-là donnée, notamment en ce qui concerne les sanctions devant être prises.
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