Algérie

68 opérations réalisées en 2013


68 opérations réalisées en 2013
La transplantation d'organes, en l'occurrence le rein, doit être désormais une activité obligatoire qui sera inscrite dans le cadre d'un programme national, ont plaidé hier des néphrologues, des chirurgiens, des urologues et des réanimateurs, impliqués directement dans cette activité, lors d'une conférence de presse organisée à la veille de la commémoration de la Journée mondiale du rein célébrée le 13 mars à DK News.Des médecins spécialistes engagés dans la perspective d'aller de l'avant pour bannir la politique du tout dialysé ont estimé qu'il faut sortir des sentiers battus et rendre la transplantation comme une activité normalisée. Pour ce faire, il est temps que les pouvoirs publics mettent les moyens et engagent une politique de prise en charge plus efficiente et surtout rationaliser les dépenses pour justement faire ce saut au même titre que les autres pays du monde et particulièrement nos voisins qui ont franchi le cap. «Seulement 100 greffes sont réalisées par an au niveau national», a souligné le professeur Hadoum, néphrologue, chef de service à l'hôpital Parnet, soit 3 donneurs pour un million d'habitants face à l'Egypte qui réalise 1000 greffes par an, soit 12 donneurs par million d'habitants.La différence est de taille, «mais qu'est-ce qui empêche l'Algérie, qui a dépensé 300 millions d'euros en 2013, de prendre en charge 18 000 insuffisants rénaux uniquement en hémodialyse, de faire de la transplantation de rein la meilleure solution pour les malades et le Trésor public, laquelle revient à 4400 euros par patient, par an '», selon le professeur Hadoum. Le choix est vite fait normalement, si on veut réellement renverser la tendance. Le professeur Zerhouni, médecin réanimateur au CNMS, relève que la greffe rénale demeure une activité conjoncturelle et sa pérennité est menacée. «Seulement 68 greffes ont été réalisées en 2013 à travers le territoire national, alors qu'elle constitue un besoin de santé publique», a-t-il souligné. Le professeur Bertal, chef de service chirurgie vasculaire et de transplantation au CNMS, a signalé que les équipes, qui se sont engagées dans cette activité, travaillent avec les moyens de bord.


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