Algérie

67 enseignants exclus à Alger-Ouest MOUVEMENT DE PROTESTATION



67 enseignants exclus à Alger-Ouest MOUVEMENT DE PROTESTATION
Pas moins de 67 enseignants des cycles primaire, moyen et secondaire ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la direction générale de la Fonction publique à Alger.Tous les enseignants de la direction de l'éducation d'Alger-Ouest ont été surpris par le refus de l'administration des écoles où ils enseignent de signer leur PV d'installation. «Nous nous sommes présentés le 3 septembre 2013 afin de rejoindre nos postes.
Nous avons été surpris lorsqu'on nous a informés que nous sommes mis sous réserve, alors que nous avons été recrutés depuis plusieurs années», a-t-on déploré.
Brandissant des pancartes qui dénoncent l'exclusion et la marginalisation devant le portail de la direction générale de la Fonction publique, un important dispositif de la Sûreté nationale a quadrillé les lieux afin d'éviter tout débordement sur la route à proximité de l'hôtel El Djazaïr.
«Non à l'exclusion arbitraire», «Non à l'injustice», «Concours et formation réussis. Travail exclu», lit-on sur les différentes pancartes brandies devant les regards des policiers qui tentaient de calmer la situation, dont la quasi-majorité des protestataires étaient des femmes.
Déterminés à rester mobilisés jusqu'à leur retour à leurs postes de travail, les enseignants protestataires ont révélé que pas moins de 14 wilayas sont touché par l'exclusion des enseignants des différents cycles pour des raisons inconnues. Alger-Ouest et la circonscription d'Alger restent les plus touchés par l'exclusion.
Mobilisés sous la chapelle des syndicats autonome du Cnapest et de l'Unpef, les protestataires ont révélé que leur mouvement se poursuivra de manière continue devant le siège de l'Académie, l'annexe du ministère de l'Education nationale et plus, jusqu'à leur réintégration dans leurs postes d'origine.
Deux poids, deux mesures. D'une part, on se plaint du manque d'enseignants, et d'autre part, on exclut arbitrairement. «Nous sommes très loin des temps où l'enseignant était respecté à sa juste valeur», dit-on.


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