Algérie

660.000 personnes ont perdu leur travail en 2017 !



Un avenir sombre pour l'emploi et surtout pour leschômeurs. Les enquêtes del'ONS confirment laprécarisation de l'emploi enAlgérie. Cette situation, quidonne froid dans le dos,révèle la réalité de laprécarité de l'emploi qu'offrele marché du travail en Algérie.Un avenir sombre pour l'emploi et surtout pour leschômeurs. Les enquêtes del'ONS confirment laprécarisation de l'emploi enAlgérie. Cette situation, quidonne froid dans le dos,révèle la réalité de laprécarité de l'emploi qu'offrele marché du travail en Algérie.
Pourtant, la norme nationale, édictée par la loi numéro 90-11 du 21 avril1990 relative aux relations de travail,est pour la permanisation de l'employépar un contrat à durée indéterminée(CDI) sans pour autantinterdire le recoursau contrat à durée déterminée (CDD),mais dans cinq cas bien précis.
Toutefois,en l'absence, voulue ou pas, de l'Etat, cette norme a complètement été déviéepour faire du CDI un privilège accordé parl'employeur et non un droit à tout employé dont la nature du travail l'exige. C'est dire que lesemplois précaires etsans aucune protection sociale prennentde l'ampleur dans tous les secteurs. Ils'agit d'une situation alarmante qui provoque des dégâts sur l'ordre social. Des dégâts quiaggraventla pauvreté et la précarité sociale. La question qui mérited'être posée est : où sont les partenaires sociaux (syndicats et les inspections detravail) ' Analysant le marché du travailsur le plannational, l'Office national des statistiques (ONS) livre des chiffres crus qui donnentfroid Des fourmis...
Ils sontplus d'un demi-million (660.000 exactement)Algériens à avoir perdu leur emploidurant l'année 2017 et jusqu'au moins d'avril 2018. "Les chômeurs ayant déjàtravaillé par le passésont estimés à 666,000 personnes, formant ainsi 46,5 %de la population en chômage; constituéemajoritairement d'hommes (74,3 %)"note le dernier rapport de l'ONS qui pointe le secteur privé réputé être un grosrecruteur mais aussi un gros producteur dechômeurs. Il y est précisé en effet que70,2 % de ces travailleurs ayant perdu leurjob étaient employés dans le secteur privéà cause de leur statut de non permanent.
On y apprend ainsi que 63 % des personnesconcernées par ces ruptures derelations de travail étaient recrutés sous le régime du contrat àdurée déterminée (CDD) qui permet aux patrons de sedébarrasser de ces collaborateurs à toutmoment. L'ONS souligne en effet que "63 % ont quitté leur dernier poste d'emploi pour motifs de fin de contrat, de cessation d'activitéou de licenciement et 60% ont perdu leur emploi depuis moinsd'une année". Plus inquiétant encore, le rapport indique que le taux de rupture desrelations de travail a connu un pic en avril2018 avec pas moins de 1.334.000 personnes licenciées soit une augmentation de...170.000 par rapport àla même période en 2017. Il y est noté également que les femmes constituent 56,4 % decette catégorie de chômeurs ayant perduleurs emplois et les moins de 30 ans ;c'est-à-dire les jeunes, constituent plus de la moitié de cette population (52,1 %).
Etce n'est pas tout. Les moins de 40 ans représentent 76,5%des travailleurs mis à la porte à cause des ces fameux CDD.Cette situation risque de compliquer la tâche des autorités qui assuraient la maîtrisede son sujet à chaque événement, malheureusement l'hémorragie sembleperdurer même avec la planche à billets qui a eu l'effet placebo sur la situationfinancière du pays. En tout cas, plusieurs données contenues dans l'enquête de l'ONS remettent en cause les chiffres officiels sur les dispositifs d'emploi et la création des entreprises.
Pourtant, la norme nationale, édictée par la loi numéro 90-11 du 21 avril1990 relative aux relations de travail,est pour la permanisation de l'employépar un contrat à durée indéterminée(CDI) sans pour autantinterdire le recoursau contrat à durée déterminée (CDD),mais dans cinq cas bien précis.
Toutefois,en l'absence, voulue ou pas, de l'Etat, cette norme a complètement été déviéepour faire du CDI un privilège accordé parl'employeur et non un droit à tout employé dont la nature du travail l'exige. C'est dire que lesemplois précaires etsans aucune protection sociale prennentde l'ampleur dans tous les secteurs. Ils'agit d'une situation alarmante qui provoque des dégâts sur l'ordre social. Des dégâts quiaggraventla pauvreté et la précarité sociale. La question qui mérited'être posée est : où sont les partenaires sociaux (syndicats et les inspections detravail) ' Analysant le marché du travailsur le plannational, l'Office national des statistiques (ONS) livre des chiffres crus qui donnentfroid Des fourmis...
Ils sontplus d'un demi-million (660.000 exactement)Algériens à avoir perdu leur emploidurant l'année 2017 et jusqu'au moins d'avril 2018. "Les chômeurs ayant déjàtravaillé par le passésont estimés à 666,000 personnes, formant ainsi 46,5 %de la population en chômage; constituéemajoritairement d'hommes (74,3 %)"note le dernier rapport de l'ONS qui pointe le secteur privé réputé être un grosrecruteur mais aussi un gros producteur dechômeurs. Il y est précisé en effet que70,2 % de ces travailleurs ayant perdu leurjob étaient employés dans le secteur privéà cause de leur statut de non permanent.
On y apprend ainsi que 63 % des personnesconcernées par ces ruptures derelations de travail étaient recrutés sous le régime du contrat àdurée déterminée (CDD) qui permet aux patrons de sedébarrasser de ces collaborateurs à toutmoment. L'ONS souligne en effet que "63 % ont quitté leur dernier poste d'emploi pour motifs de fin de contrat, de cessation d'activitéou de licenciement et 60% ont perdu leur emploi depuis moinsd'une année". Plus inquiétant encore, le rapport indique que le taux de rupture desrelations de travail a connu un pic en avril2018 avec pas moins de 1.334.000 personnes licenciées soit une augmentation de...170.000 par rapport àla même période en 2017. Il y est noté également que les femmes constituent 56,4 % decette catégorie de chômeurs ayant perduleurs emplois et les moins de 30 ans ;c'est-à-dire les jeunes, constituent plus de la moitié de cette population (52,1 %).
Etce n'est pas tout. Les moins de 40 ans représentent 76,5%des travailleurs mis à la porte à cause des ces fameux CDD.Cette situation risque de compliquer la tâche des autorités qui assuraient la maîtrisede son sujet à chaque événement, malheureusement l'hémorragie sembleperdurer même avec la planche à billets qui a eu l'effet placebo sur la situationfinancière du pays. En tout cas, plusieurs données contenues dans l'enquête de l'ONS remettent en cause les chiffres officiels sur les dispositifs d'emploi et la création des entreprises.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)