Algérie

653 secrétaires généraux seront formés



653 secrétaires généraux seront formés
Interrogé par ailleurs sur les communes bloquées, Mohamed Talbi a avancé qu'elles sont au nombre de six ou sept communes.La gestion des affaires locales préoccupe le gouvernement. Le département de l'intérieur veut à tout prix améliorer son action au sein des collectivités locales. Une session de formation au profit des secrétaires généraux des communes vient d'être lancée. Le coup d'envoi a été donné hier, par le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur, Mohamed Talbi au niveau de l'Ecole nationale d'administration (ENA). Cette première formation qui s'étalera sur quatre jours concernera en premier lieu 653 secrétaires généraux communaux répartis sur cinq centres à Alger, Oran, Batna, Sétif et Ouargla. Elle sera axée sur la gestion des ressources humaines, les finances locales, transactions publiques et contentieux. Lors de son intervention à la cérémonie de lancement de cette formation, M.Talbi a précisé que la session est organisée dans le souci d'accompagner les développements dans tous les domaines liés à la gestion des communes et de l'administration en général. Il a ajouté que trois autres sessions de formation seront programmées à l'avenir, qui «permettront de doter les cadres locaux de connaissances, à même d'améliorer leur gestion des affaires publiques et de répondre efficacement aux aspirations des citoyens». M.Talbi a fait savoir que «le lancement de cette session intervient alors que le gouvernement oeuvre à relever le défi de développer l'administration et le service public». «La mise en oeuvre de la stratégie de l'Etat et du secteur de l'intérieur et des collectivités locales, liée au système de formation repose essentiellement sur la volonté de promouvoir les ressources humaines en tant qu'élément fondamental de la modernisation de l'administration», a-t-il expliqué. Evoquant les programmes de formation arrêtés à l'intérieur du pays et à l'étranger et qui toucheront tous les domaines d'intervention et de gestion des collectivités locales, le représentant du département de l'intérieur a indiqué que «ces derniers concerneront les cadres centraux du ministère, les cadres locaux, les élus APC et APW, outre le système de formation juridique devenu obligatoire». Interrogé par ailleurs sur les communes bloquées, M.Talbi a avancé qu'elles sont au nombre de six ou sept communes. Ce dernier a expliqué que la nouvelle loi autorise le wali à intervenir et dissoudre l'assemblée et élire une nouvelle assemblée, afin d'assurer le suivi des affaires de la commune. Il faut reconnaître que ces formations ne datent pas d'aujourd'hui. Devant les scandales et les contestations qui ont marque la gestion des activités locales ces dernières années, le gouvernement a décidé de reprendre en main les choses pour rétablir la notion du service public et améliorer son image à travers les collectivités locales. Nul n'ignore que le gouvernement fait de la lutte contre la bureaucratie son cheval de bataille. Réduction de la paperasse, informatisation des documents de l'état civil, sont autant de mesures prises pour alléger la charge sur les citoyens. Depuis son installation à la tête du gouvernement, Abdelmalek Sellal s'est engagé à réhabiliter la notion de service public et être à l'écoute des citoyens. «J'ai été chargé par le président de la République de rénover le service public et nous devons essayer de sortir des chemins battus pour une réelle prise en charge des préoccupations des citoyens», a-t-il indiqué lors de sa première réunion au Palais des nations (Alger) entre le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et les walis des wilayas du Centre, du Sud et des Hauts-Plateaux. M.Sellal a appelé les walis à «faire le maximum pour réhabiliter le service public». «C'est fondamental si on veut gagner la confiance des citoyens», avait-il affirmé. Or, il semble que le constat sur le terrain reste loin des résultats escomptés.




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