Algérie

65 détenus pour des affaires de terrorisme accusent les gardiens d'agression à la prison de Boussouf


La ligue algérienne des droits de l'homme a demandé au directeur général de l'administration des prisons au ministère de la justice, d'intervenir contre « des dépassements exercées dans l'institution pénitentiaire Boussouf de Constantine, après la grève de la faim entamé par 60 détenus pour appartenances à des groupes terroristes, pour demander d'accélérer leur jugement et pour dénoncer des pratiques illégales contre eux.Le président de la ligue algérienne des droits de l'homme, Me Boudjemaa Ghachir, a indiqué dans une lettre qu'il adressé au directeur de l'administration des prisons, dont El Khabar a obtenu une copie, que 65 détenus de l'institution pénitentiaire Boussouf sont entrés en grève de la faim, pour protester contre les conditions de détention et les traitements humiliants qui sont infligés aux détenus par certains responsables de l'institution, et le refus des de l'administration de l'institution de s'entretenir avec le procureur général, ainsi que mise de 26 détenus en isolement en raison de leur grève de la faim. Me Boutas Hacene l'avocat d'un des détenus en grève de la faim a de son coté assuré que son client le dénommé « H.A » a été brutalisé par les gardiens notamment au cour de la huit du 21 février, lorsqu'il les a appelé à l'aide en raison de douleurs, et l'ont selon la lettre qu'a adressé l'avocat à la famille du détenu dont El Khabar a obtenu une copie, agressé ainsi que d'autres détenus provoquant chez certains des hémorragies après qu'un gardien aient utilisé sa ceinture pour les frapper. L'avocat a ajouté que les agissements des gardiens ne s'arrêtent pas la puisqu'ils ont déshabillé les détenus devant leur co-détenus, et selon l'avocat devant des gardiens hilares. L'avocat a également évoqué la malnutrition de cette catégorie de détenus, ce qui les a poussé à entamer une grève de la faim, et à demander à accélérer leur jugement sachant qu'ils sont en prison depuis plus d'un an et ne savent pas quant ils vont être jugé. Le procureur général près la cour de justice de Constantine a de son coté tout réfuté ajoutant que « tout cela ne sont que propos infondés, et ceux qui ont été maltraités doivent porter plainte », assurant que ses services « n'ont reçu aucune plainte officielle sur des dépassements dans la prison de Boussouf ».
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