Algérie

64e partie



Résumé : Anissa divorce de Mourad et obtiendra la garde de sa fille. Azzedine et elle unirent leurs destins. Des jumeaux vinrent couronner leur bonheur. Cinq ans passent. Un soir, la jeune femme remarque que quelqu'un l'épiait. Azzedine remarque son air préoccupé.
Il s'approche d'elle et la prend par les épaules.
-Anissa. Si tu ne te sens pas d'aplomb pour préparer le dîner, ce n'est pas un drame. Je pourrais m'en charger.
-Tu vas préparer un plat infect, et en sus tu mettras la cuisine sens dessus dessous.
Et encore, si tu ne t'amuses pas à éplucher les légumes dans l'évier, au risque de le boucher.
Elle le repousse en riant.
-Je préfère me rendre pieds et poings liés. Le dîner sera prêt dans une petite heure.
Allez, va rejoindre les enfants. Je crois qu'Ilham aura aussi besoin d'un petit coup de pouce pour l'arithmétique.
-Ça, je le sais. Je préfère la laisser tout d'abord se débrouiller seule. Mon aide ne viendra qu'en dernier lieu.
-Oui. Mais si elle n'a pas bien assimilé la leçon '
Il fait un geste de négation de sa main.
-T'inquiète. Elle est trop intelligente pour rater quelque chose. Et même si c'est le cas, elle n'aurait pas hésité à tarabuster son enseignante, ou à m'en faire part dès son retour de l'école.
Anissa prend quelques légumes et se met à les éplucher.
Il la regarde faire un moment, puis rejoint le reste de sa famille au salon. Les enfants rejoignirent leurs chambres après le dîner, et Anissa débarrasse la table, puis entame la vaisselle.
Cette fois-ci, Azzedine tint à l'aider et prend une serviette pour essuyer les plats qu'elle rinçait.
-Alors tu ne veux pas me dire se qui te préoccupe '
-Hein '
-Anissa, je te connais bien. Lorsque ton front affiche cette ride soucieuse qui le souligne si bien, je devine aussitôt que quelque chose ne va pas.
Elle referme le robinet et s'essuie les mains à son tablier.
-Voyons, Azzedine, que vas-tu chercher là ' Tu sais bien que je ne te cache rien.
-Raison de plus pour
m'inquiéter.
Il soupire.
-Tout à l'heure, je ne voulais rien dire devant les enfants, mais maintenant que nous sommes seuls, je pense qu'il est de mon plein droit de te demander ce qui ne va pas. Et ne tente surtout pas de me dire que tout va bien. Tu ne sais pas mentir, et d'ailleurs je ne te croirai pas.
La jeune femme se détourne et propose :
-Tu veux un thé '
Il hausse les épaules.
-Si tu tiens à en préparer. Mais ne crois surtout pas que tu vas trouver une échappatoire. Je ne vais pas te lâcher, jusqu'à ce que tu me dévoiles ce qui te rend si soucieuse ce soir.
Anissa lève la main.
-D'accord. Toutefois, ne prends pas ce que je vais te dire pour argent comptant.
-Ah ! tu vas donc inventer une histoire pour me détourner de la réalité.
-Mais non ! Tu n'y es pas du tout.
-Alors. J'attends. Allez, raconte.
(À SUIVRE)
Y. H.
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