63 PME-PMI ont mis la clé sous le paillasson au cours des derniers mois de l'année en cours à Oran, a-t-on appris de la direction de wilaya du secteur. Ces entités économiques ont été poussées à la faillite par la faute d'une mauvaise gestion et de problèmes liés au respect des plans de charge, pourtant dûment explicités et surtout réfléchis et élaborés lors de leur création.
«Ces faillites ne sont pas la conséquence de facteurs exogènes mais elles sont liées à la mauvaise gestion. Toutes les conditions ont été réunies pour leur permettre d'évoluer dans un environnement qui favoriserait leur développement. Elles ont bénéficié de mesures d'accompagnement et leur création s'est faite après une étude approfondie du marché pour leur permettre de s'engager pleinement dans la dynamique de développement local», affirment nos sources. Pour ces dernières, la création d'une PME-PMI repose sur des critères bien définis.
«On ne peut pas autoriser la création d'une entreprise et la vouer à une mort certaine. Ce sont plusieurs précautions qui sont envisagées pour lui permettre d'évoluer dans un cadre qui favorise son expansion», soulignent les mêmes sources. Parmi les précautions prises pour permettre l'éclosion de ces entreprises figurent notamment le train de facilitations accordées aux jeunes porteurs de projets et surtout les mesures d'accompagnement qui permettent de suivre les premiers pas de cette entité dans le marché.
«Nous organisons des cycles de formation au marketing et à la gestion, et les pépinières d'entreprises mises sur pied sont sur la brèche pour assurer le suivi des gérants. Malheureusement, certains jeunes ne font pas cas des conseils que nous leur prodiguons. Et quand ils se rendent compte de leurs erreurs, il est déjà trop tard», notent nos interlocuteurs. La loi de finances 2010, dans ses orientations pour favoriser et encourager la création de l'emploi, a prévu des mesures incitatives en direction des jeunes porteurs de projets.
Dans ce cadre, la loi accorde une exonération de deux ans sur la taxe sur l'activité professionnelle (TAP), l'impôt sur les bénéfices (IBS) et la taxe sur le revenu global pour les jeunes créateurs d'entreprises qui génèrent un minimum de trois postes d'emploi à durée indéterminée. «Ces mesures d'incitation ne sont pas les seules accordées aux jeunes. Oran a enregistré au cours des dernières années la naissance de 17.000 PME-PMI.
Elles évoluent actuellement dans un environnement qui leur est favorable car leurs gérants ont fait preuve de maîtrise notamment en matière de gestion. Et même si certaines ont atteint aujourd'hui l'âge adulte, ces gérants continuent de se fier aux conseils des accompagnateurs», avouent nos sources qui estiment que la mort d'une PME est un événement qui est perçu comme un véritable drame par ceux qui les ont vu naître et accompagné leurs premiers pas.
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Posté Le : 25/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F B
Source : www.letempsdz.com