617 497 têtes d'ovins vaccinées

Les médecins de l'Inspection vétérinaires de la DSA (direction des services agricoles) de la wilaya de Saïda ont, depuis le mois de mars dernier et jusqu'à ce jour, vacciné 617 497 têtes de mouton contre la clavelée qui appartiennent à 3 494 éleveurs, a-t-on appris de sources concordantes.
9 933 têtes de bovin ont reçu été vaccinées contre la fièvre aphteuse appartenant à 1 247 éleveurs et 4 500 autres bovins ont été vaccinés contre la rage que les 373 producteurs de lait demandent que leur cheptel soit vacciné contre la brucellose. Dans ce contexte, 148 700 têtes d'ovin et de bovin ont été vaccinées contre des maladies redoutables telles que la brucellose. A noter que ces différentes opérations ont mobilisé 31 vétérinaires des secteurs public et privé. Cependant, selon des éleveurs, ces actions ont été menées soit à la va-vite sinon qu'elles n'ont pas touché leur bétail, et ce, pour différentes raisons, dont les lourdeurs administratives pour ne pas dire la bureaucratie, et les passe-droits signalés de part et d'autre. Cela étant, la prolifération la brucellose est, à elle seule, est un indice palpable des limites de ces démarches de vaccination car le nombre croissant des malades hospitalisés à cause de cette pathologie, dont le coût des soins dépasse les 120 000 DA par jour, est une preuve suffisante du laisser-aller et de l'indifférence des responsables de la DSA de la wilaya de Saïda à endiguer définitivement ces maladies. D'ailleurs, la DSA est toujours sans directeur officiel et fonctionne depuis juin dernier avec un intérimaire sachant aussi que la réalisation d'un marché à bestiaux accuse un grand retard. Pis encore, depuis quelques années, aucun état des lieux n'a été dressé concernant le travail des brigades mixtes entre les services de la DSA et ceux de la Direction du commerce pour la lutte contre les zoonoses. En tout état de cause, le spectre des maladies touchant le bétail et transmises à l'être humain dans la wilaya de Saïda plane toujours à cause de la passivité des responsables locaux.