Algérie

60ème anniversaire de la déclaration internationale des droits de l’Homme



Bouteflika met en exergue les acquis de l’Algérie La commémoration du 60ème anniversaire de la déclaration des droits de l’Homme a été l’occasion, hier, pour le président de la République, de rappeler, dans un message, la position immuable de l’Algérie sur la question en insistant sur la nécessité de la mise en place des mécanismes internes appropriés pour garantir les droits et les libertés des citoyens. «L’Algérie est partie prenante dans la quasi-totalité des instruments internationaux et régionaux de promotion et de protection des droits de l’Homme, dit-il, par la mise en place de mécanismes internes appropriés, nous voulons garantir les droits et libertés du citoyen algérien dans leur totalité et leur diversité et les faire appliquer aux différents aspects de la vie sociale et de la citoyenneté dans leurs dimensions individuelles, civiles et politiques, ou collectives, économiques, sociales et culturelles». Dans ce cadre, il n’a pas omis de mettre en exergue la récente révision constitutionnelle et la disposition visant à promouvoir les droits politiques des femmes pour une plus large représentation dans les assemblées élues et la haute administration. Il s’agit, soutient-il, dans son message, de «promouvoir, notamment, les droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues». Le président Bouteflika a rappelé, par ailleurs, que l’Algérie a proclamé son adhésion à la déclaration universelle des droits de l’Homme au plus fort de sa lutte de libération nationale et elle l’a inscrite dans sa première Constitution du 10 septembre 1963. «Tout en marquant la permanence de son attachement aux principes et valeurs universels proclamés par cette déclaration, l’Algérie reste fermement attachée au triptyque de ses références indemnitaires: islamité, arabité, amazighité», fait remarquer le président Bouteflika qui s’est dit, par ailleurs, «convaincu que la stabilité et la paix sont les deux conditions fondamentales pour la promotion et la protection des droits de l’Homme», c’est ainsi qu’il fera rappeler le fait que le peuple algérien a plébiscité la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en septembre 2005. Pour le président Bouteflika, cette Charte «a permis au pays de transcender la fitna et ses terribles conséquences par une démarche nouvelle visant à concrétiser la réconciliation nationale pour aboutir à la consolidation de la paix et de la sécurité». Pour le président Bouteflika, «la réconciliation nationale constitue, aujourd’hui, une réalité impliquant la société algérienne tout entière dans sa capacité de se projeter dans l’avenir pour construire ses relations sociales dans le respect de la diversité et du pluralisme, garantis par les valeurs de l’authenticité identitaire, de la participation démocratique et solidaire sous les garanties de l’Etat de droit. En parlant de l’institution judiciaire, le chef de l’Etat dira qu’elle est «l’un des piliers de l’Etat de droit, dont l’indépendance est consacrée par la Constitution». Bouteflika a expliqué dans son message que cette dernière a fait l’objet, en Algérie, d’une «attention particulière» par la mise en œuvre, dès les années 2000, d’une «profonde réforme visant le double objectif d’adapter l’appareil judiciaire aux mutations actuelles et préparer le pays à composer avec les données de la nouvelle conjoncture internationale». Si le président a insisté sur la présomption d’innocence, il n’a pas, cependant, fait référence à la détention préventive, un des maillons faibles de la justice algérienne, souvent décrié par les organisations de défense des droits de l’Homme. H. Senouci


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