Algérie

60e Festival de Cannes



Khalida Toumi monte les marches La ministre algérienne de la Culture devrait apparaître, ce jeudi, sur les prestigieuses marches du Festival du cinéma de Cannes pour le lancement du film Ocean?s 13 de Steven Soderbergh. Avec sa distribution exceptionnelle qui comprend Andy Garcia, Matt Damon, Brad Pitt, Ellen Barkin, George Clooney et le grand Al Pacino, cette comédie de suspense de deux heures, présentée hors-compétition, est attendue par l?ensemble des médias et des professionnels du cinéma. C?est donc un moment médiatique très fort de cette soixantième édition du Festival qui sera relayé par l?ensemble des télévisions et des journaux du monde et par lequel Khalida Toumi peut promouvoir de manière efficace la présence de l?Algérie à cet évènement, déjà signalée avec la participation du film de Mehdi Charef Cartouches gauloises sur la période de l?indépendance. L?objectif est de sensibiliser les milieux cinématographiques internationaux sur le programme de relance du cinéma national et d?appuyer médiatiquement les actions programmées à Cannes, organisées par l?Agence algérienne de rayonnement culturel et le Centre national de la cinématographie. Le premier acte aura lieu aujourd?hui, d?ailleurs, avec une journée professionnelle, conçue comme un atelier de réflexion et de propositions sur le secteur cinématographique algérien. Lors de ce rendez-vous, des producteurs, des réalisateurs et des distributeurs algériens et étrangers discuteront des perspectives de développement du secteur : l?investissement dans la réalisation de salles, de studios et de laboratoires, la mise en place de réseaux de distribution, le financement de la production, la mise en valeur des divers sites de tournage qu?offre l?Algérie, le partenariat et les coproductions, ainsi que la formation et le perfectionnement aux métiers du cinéma qui intéresse des milliers de jeunes. C?est, donc, un objectif à la fois culturel et économique qui est poursuivi, du fait de ses implications sur les comportements socioculturels, mais aussi par les flux financiers et la création d?emplois qui peuvent être générés. L?exemple du voisin marocain est là avec environ 1 milliard de dollars de recettes issues de ce seul secteur. Exemple plus fort et lointain (dans tous les sens), celui de l?Inde où plus de 20 millions de personnes travaillent dans ce secteur. Demain, deuxième acte, ce sera une soirée d?hommage au réalisateur Mohamed Lakhdar-Hamina, Palme d?Or 1975 avec Chronique des années de braise, qui aura lieu en présence d?un parterre de personnalités du gotha mondial du cinéma. Cet hommage, sur les lieux de la gloire du cinéaste, sera suivi d?un autre, en Algérie même, la date n?ayant pas encore été fixée. Là aussi, en plus de la reconnaissance de l?Algérie au grand réalisateur, auteur de chefs-d??uvre comme le Vent des Aurès ou Hassen Terro, ce sera l?occasion de promouvoir le programme de relance du cinéma et d?annoncer la préparation d?une loi-cadre sur l?activité cinématographique en Algérie ainsi que la tenue, en septembre, de la première édition du Festival international du film d?Alger. Un programme ambitieux que les Algériens, surtout les jeunes, passionnés de cinéma, attendent avec beaucoup d?impatience et que les professionnels revendiquent depuis de nombreuses années.


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