Algérie

60e Anniversaire du la mort du Chahid Dodouche Mohamed : Honorer la mémoire d'un brave



Novembriste, le frère Dodouche, dit Fethi, responsable du secteur de Tlemcen 1958/1960, était un proche de Cherif Belkacem, dit Djamel, puisque Djamel était responsable de la zone de Tlemcen avec 8 secteurs sous ses ordres, dont la ville de Tlemcen.Leurs 2 PC étaient installés dans un même refuge, une villa isolée mitoyenne avec un couvent sur les hauteurs de Tlemcen, les Pères étaient de notre côté. Sous les ordres de Ben M'hidi alors à Alger avec le légendaire Bouzidi, ils eurent l'idée de marquer le 2e anniversaire du 1er Novembre, donc, d'attaquer la caserne des Abdelli, voisine de Bensekrane, village natal de Fethi.
Plusieurs dizaines de militaires furent faits prisonniers et traînés vers des refuges pour les échanger avec les 5 de l'avion. Mais sur le terrain, ils furent encerclés au niveau du futur barrage d'El Mefrouche, alors en chantier, un gruyère de profonds puits de fondations.
L'encerclement fut cassé, mais les prisonniers restèrent dans les antres. Bouzidi paya de sa vie cet échec. L'ALN, étant intransigeante en ce qui concerne la protection de ses prisonniers. C'est depuis ce jour que commença la haine des troupes coloniales de Tlemcen contre Fethi.
Djamel était un stratège de la guerre psychologique et Fethi un stratège de la guérilla urbaine. Ils échappèrent à plusieurs encerclements à feux nourris, et la chance était avec eux.
Le refuge était interdit à tout agent de liaison sur ordre de Djamel. Les liaisons se faisaient dans d'autres refuges, exception faite pour Maliha, qui, avec son chef, le sergent Krim souvent camouflé, habillés tous les deux en hayek, ils éliminaient tous les indices travaillant pour l'antenne de la DST pas loin du P.C. La vieille de son arrestation, une taupe informe le PC d'une éventuelle arrestation de Maliha.
Le PC lui interdit de se rendre chez elle, ne voulait pas laisser sa maman seule, mais elle demanda à Karim une grenade, chose faite. Maliha, c'est la Jeanne d'Arc de Tlemcen.
Il y avait le problème du sous-lieutenant Madani que Fethi ne pouvait pas régler. Ce novembriste, natif de Maghnia, bras droit de Bouzidi, était un dur des durs. Mais une affaire le torturait, il est revenu sans Bouzidi, et peut-être plus après une réunion entre Djamel et Fethi, la sentence allait tomber s'il refusait toujours de rejoindre son poste, il est depuis plusieurs années responsable du secteur de Sabra, point chaud. Mais, comment pouvait-il affronter les gars de Bouzidi.
Alors que Fethi allait faire passer la situation à un non-retour, une issue intelligente de la part de Djamel fut adoptée, le loup devenait taupe avec une barrette dans le 2e RI. Poste névralgique à Ouled Mimoun, c'est la où se trouvait le gros des troupes de l'ALN.
Il rendit des services vitaux à l'ALN à partir d'un bar de Lamoricière. Six mois avant la mort de Fethi, Djamel reçut l'ordre de rejoindre l'état-major. Un autre prit sa place. Le 1er novembre a horreur du vide.
Gloire à nos martyrs, honneur à nos vaillants moudjahiddine.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)