600 pèlerins grippés

Six pèlerins des dix dont l'état de santé a été jugé critique ont été évacués, hier, vers une heure du matin, vers l'Algérie. Il s'agit de deux personnes paralysées et quatre autres atteintes de troubles psychologiques qui ont atterri vers quatre heures du matin après que l'équipe médicale eut fait son rapport et que la commission de fetwa eut rendu son verdict, jeudi, sur l'incapacité de ces malades originaires de Batna, El-Tarf, Chlef, Guelma et Mila d'accomplir le pèlerinage. Selon le chargé de la communication du ministère des Affaires religieuses, M. Tamine, toutes les dispositions ont été prises par la mission pour l'accueil et l'hospitalisation de ces malades. Concernant la situation de nos pèlerins, 31.524 qui sont sur les Lieux saints de l'Islam, le nombre des consultations médicales est en continuelle augmentation du fait que les hadjs ne supportent pas le changement de climat et nombre d'entre eux sont déjà épuisés par le voyage. Ce changement climatique a été à l'origine d'apparition de plusieurs cas de grippe saisonnière, plus de 600 personnes sur les 1.000 consultées au niveau du centre médical. Quant au nombre de décès, il est passé de 4 à 5 jusqu'à présent et le nombre des personnes égarées a atteint 828 depuis l'arrivée de la mission aux Lieux saints de l'Islam. Avec l'arrivée des derniers vols, aujourd'hui, la mission va se préparer pour le voyage de La Mecque à Arafat. Lundi, les pèlerins seront sur ce site. Le mardi, les hadjs vont accomplir El Wakfa. Pour la phase retour des pèlerins, les cinq premiers vols qui seront réservés aux personnes âgées, aux femmes et aux malades sont programmés pour le 24 décembre. Interrogé sur les conditions de déroulement de la lapidation et les risques d'incidents sur ces sites, le représentant du ministère explique que par rapport aux dernières années, les autorités saoudiennes ont pris toutes les dispositions sur le plan sécuritaire en interdisant aux riverains de dormir sur la voie publique durant ces trois jours. Comme elles ont réalisé des extensions sur ces sites de façon à faciliter la circulation et éviter les bousculades. Le seul risque qui inquiète actuellement est celui des inondations.