Algérie

600 faux arrêtés d'attribution de lots de terrain Gigantesque escroquerie à Tiaret



Les services de la police de l'Urbanisme et la Protection de l'environnement sont sur les traces d'une scabreuse affaire de falsification d'arrêtés d'attribution de lots de terrain, au niveau de plusieurs lotissements situés dans la partie méridionale de la ville de Tiaret, a appris hier «Le Quotidien d'Oran», de sources sécuritaires. En effet et selon les mêmes sources, tout a commencé lorsque des citoyens en possession d'arrêtés d'attribution de lots de terrain, en bonne et due forme, se sont présentés au siège de l'APC, «catastrophés» après avoir découvert d'autres personnes en train de construire sur leurs propres portions de terrain. C'est le cas de ce citoyen ayant bénéficié, en 2002, d'un lot de terrain au quartier dit «Rahma» et qui est tombé à la renverse après avoir découvert son propre terrain transformé en une carcasse de villa construite par un autre bénéficiaire croyant lui- aussi bénéficier du même lot de terrain. Alertés, les services de la police de l'Urbanisme remontent «l'affaire» de fil en aiguille pour découvrir que deux, trois, voire quatre personnes sont en possession d'un même arrêté d'attribution, sauf qu'un seul et unique est authentique, à savoir celui délivré par la commune de Tiaret et signé des propres mains du premier magistrat de la ville. Actuellement, plus de six cents faux arrêtés sont entre les mains de la police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement, au moment où une information judiciaire a été ouverte par le parquet de la wilaya. Selon les premières conclusions de l'enquête qui risque de prendre plusieurs semaines d'après les services de sécurité, c'est un giga-trafic, oeuvre d'escroc(s) de haut vol qui serait à l'origine de cette «méga-escroquerie». Des spécimens de faux arrêtés négociés moyennant des sommes mirobolantes, jusqu'à trente-cinq millions pièce et qui sont actuellement entre les mains de la police de l'Urbanisme, montrent d'une manière, on ne peut plus frappante, le matériel dont les «escrocs» ont fait usage à savoir un scanner et des appareils de reprographie ultra-sophistiqués. Une plainte contre X a été déposée par la commune de Tiaret. Reste maintenant à l'enquête en cours de déterminer qui est derrière ce giga-trafic mais surtout le sort des individus qui ont acquis des lots de terrain sachant pertinemment qu'ils appartenaient à des autres. Des auditions par les services de sécurité des personnes victimes de cette gigantesque escroquerie sont en cours de même que plusieurs employés à la commune de Tiaret ont été interrogés dans le cadre de l'enquête en cours.


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