Le chef du cabinet auprès du ministère du Commerce, Ilyes Ferroukhi a informé, hier, que 60 positions tarifaires seront retirées de la liste des produits interdits à l'importation, y compris les arômes alimentaires.Lors d'une émission télévisée diffusé, hier, sur Ennahar TV, le directeur du cabinet auprès du ministère du commerce a expliqué qu'environ 60 produits ne seront plus concernés par les restrictions à l'importation, ajoutant que 40 nouvelles positions tarifaires seront également inclues à la liste des produits interdits à l'importation, expliquant entre autres, qu'il s'agit, des produits finis en verre et en aluminium.Ce responsable a rappelé que la liste des produits interdits à l'importation se modifie tout les trois mois, et ce, par l'ouverture d'un débat avec les membres concernés. M. Ferroukhi a indiqué que parmi ces 60 produits, les arômes alimentaires qui sont nécessaires à la production de boissons, et les intrants entrant dans la fabrication de produits en plastique. «Cette décision attend la signature d'un décret exécutif par le premier ministre», a-t-il précisé. Dans un autre contexte, Ilyes Ferroukhi a assuré que ses services contrôlent attentivement le marché, précisant que les prix ne subissent pas une grande augmentation. Il est à rappeler que le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi avait affirmé, il y a quelques jours, à Alger que l'organisation de l'importation visait la protection de l'économie nationale et l'encouragement de l'industrie locale. Lors d'une réunion avec les membres de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (Apn), consacrée à l'examen du rapport d'évaluation de la Cour des comptes sur l'avant-projet de loi portant réglement budgétaire 2015, le ministre avait précisé que l'intervention de l'Etat dans le commerce extérieur est une obligation qu'impose la Constitution pour la protection de l'économie nationale et à l'encouragement de l'industrie locale. M. Benmeradi avait évoqué les efforts considérables consentis par l'Etat depuis 1999, en vue d'assurer une infrastructure de base et d'importants moyens de production ayant permis la relance de l'industrie nationale, qui n'est exploitée qu'à hauteur de 30 à 35%, car la demande nationale est satisfaite par l'importation. A une question sur l'interdiction de l'importation de certains produits, M. Benmeradi avait rappelé que le Gouvernement a toujours travaillé dans la transparence, en impliquant tous les intervenants dans le domaine, afin de publier une liste des produits interdits à l'importation, car étant produit localement, déplorant l'importation en 2017 d'une facture de 200 millions de dollars d'intrants dans l'industrie de boissons, alors que certains sont produits localement.
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Posté Le : 04/04/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Soumia L
Source : www.lnr-dz.com