Algérie

60 milliards de centimes d'aides aux exportateurs en 2012



60 milliards de centimes d'aides aux exportateurs en 2012
Le ministre, qui répondait à un sénateur, lors de la plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, a rappelé les différentes mesures prises par l'Etat. Il s'agit, entre autres, de la création de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur, chargée d'accompagner et d'informer les exportateurs, de la Safex, qui soutient les exportateurs lors des salons organisés à l'étranger, et de l'association des exportateurs, Anexa. Le volet formation a été aussi pris en charge par les pouvoirs publics par la mise en place d'un programme de formation aux métiers de l'exportation dédié aux chefs d'entreprise et aux cadres. M. Benbada a cité également la prorogation du délai de rapatriement des revenus des exportations. Il est, depuis la tripartite tenue en 2012, à 120 jours au lieu de 180 jours. Parmi les autres mesures prises, le relèvement de 10 à 20% du taux de rétrocession des devises pour les exportateurs avec possibilité de leur transfert à l'étranger pour le payement des services liés aux opérations d'exportation, dont le marketing et la publicité, la généralisation de l'utilisation du couloir vert par les exportateurs, la simplification du contrôle douanier et de priorité lors du traitement ainsi que l'assouplissement des procédures. Sur la mise en œuvre du Fonds de soutien à la promotion des exportations en 1996, le ministre a rappelé qu'il est essentiellement destiné à accorder des aides financières directes aux exportateurs. « En 2012, le montant de l'aide accordée par le FSPE était de 60 milliards de centimes », a précisé M. Benbada, avant de signaler qu'en 2009, le fonctionnement de ce Fonds a été révisé. Depuis, il est chargé du financement des charges liées à l'étude des marchés extérieurs, de la prise en charge partielle des frais de participation aux foires et expositions à l'étranger, d'une partie des coûts de prospection des marchés extérieurs, du coût du transport international des marchandises destinées à l'exportation et du financement des coûts liés à l'adaptation des produits aux marchés extérieurs. Pour le ministre, si le gouvernement a pris des mesures concrètes, les exportateurs doivent également être à la hauteur à travers l'amélioration de la qualité des produits. Car il a relevé que l'offre exportable est « limitée » et la quantité des produits destinés à l'exportation « n'est pas suffisante ». En ce sens, le ministre a appelé les exportateurs au respect des règles qui régissent leur activité, dont les délais d'exportation. « Il s'agit, pour nous, de relever le défi de la diversification de l'économie afin de mettre un terme à notre dépendance aux hydrocarbures », a-t-il rappelé.




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