Les propriétaires de ces hôtels clandestins, tout en étant sommés de se conformer à la réglementation, ont été destinataires des mises en demeure.
Le tourisme dans la wilaya d'Oran est banalisé à tel point que des établissements hôteliers naissent comme des champignons et exercent tout en bafouant toutes les règles régissant le secteur.
Dans leur dernière sortie, les inspecteurs de la direction du tourisme ont procédé à la fermeture de 11 établissements hôteliers. Plusieurs de ces derniers sont établis dans les localités côtières de la corniche oranaise, comme Ain El Turck. La mesure, qui a été décidée, a été motivée par plusieurs lacunes et insuffisances qui ont été relevées lors de la dernière sortie inopinément opérée. Il s'agit principalement du non respect de la réglementation en matière d'hygiène, de sécurité et d'accueil. Les propriétaires de ces hôtels, tout en étant sommés de se conformer à la réglementation, ont été mis, auparavant, en demeure par les services concernés, suite au passage d'une commission d'enquête dans les établissements touristiques de la wilaya et en particulier dans la Corniche oranaise. Les hôtels fermés ont été donc pris en flagrant délit d'exercice tout en bafouant les normes et critères régissant la gestion des établissements hôteliers prévus par la réglementation en vigueur.
Les opérations d'inspection et de contrôle sont scindées en deux étapes, dont la première consiste en une visite d'inspection effectuée par une commission relevant de la direction du tourisme. Des recommandations sont établies sur le champ, dés que le petit défaut est constaté.
La seconde étape, qui est répressive, prévoit une visite d'une commission mixte composée de représentants des directions du tourisme, du commerce et de la santé, à l'issue de laquelle des mesures, allant jusqu'aux fermetures, sont prises. Plus grave, les inspecteurs de la direction du tourisme sont, à plusieurs fois, tombés nez à nez avec des cas insolites et peu ordinaires: des établissements hôteliers qui exercent depuis plusieurs années sans aucune autorisation d'exploitation. En vue de régulariser les situations administratives de leurs établissements, les propriétaires de ces hôtels «clandestins» ont été destinataires de mises en demeure à répétition avant que des mesures réglementaires ne soient décidées à leur encontre.
Ce n'est pas tout. A l'issue de leurs dernières opérations, les inspecteurs ont été accablants dans leurs rapports. Ils ont constaté l'existence des établissements construits en violation des normes, en matière de sécurité, à commencer par l'absence flagrante des règles antisismiques, inexistence des escaliers de secours et de moyens de lutte contre les incendies, manque des points d'aération, inexistence de systèmes d'alarme ou encore des portes «coupe-feu» et inaccessibilité aux personnes handicapées, Ces établissements dont la plupart est implantée dans les localités relevant de la corniche oranaise, sont estimés à 60% d'hôtels réalisés sans prendre en compte le coté sécurité. Ces derniers sont, dans leur majorité, constitués de boites sordides destinées à l'hébergement de la clientèle de circonstance.
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Posté Le : 23/12/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AiT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com