60,35% de taux de réussite pour les arabophones et 95,68% pour les francophones

Après plusieurs années de résultats médiocres, le lycée Cheikh Bouamama d'El mouradia a réalisé un important résultat cette année dans les différents examens (BEM et Bac 2018) tant au niveau du programme scolaire national (dit arabophones) qu'au niveau du programme scolaire français (dit francophones ).Le lycée Cheikh Bouamama a réalisé un taux de réussite jamais réalisé dans cet établissement avec un taux de réussite de 60,35% chez les arabophones et 95,68% chez les francophones au bac 2018. Idem au Bem le taux de réussite à atteint 61,39% chez les arabophones et le passage au lycee pour lea francophones, le taux etait de 95,68%. Pour rappel, il existe trois niveaux scolaires le primaire avec ces deux prpgrames (arabophone et frnacophone), le collège et le lycée avec le même nombre de programmes scolaires c'est a dire, un programme scolaire pour les arabophones et un programme scolaire pour les francophones (appelé spécifique), dans ce grand lycée algérois de Cheikh Bouamama ex Descartes qui s'étale sur sept hectares.
La joie des parents et leurs enfants a été constatée après l'affichage des résultats. «Nous sommes très contents des résultats cette année car il y'a un nouveau souffle au niveau de la direction du lycée», dira une maman en sanglots après la réussite de son fils au baccalauréat. Il faut signaler que depuis la nomination d'un nouveau proviseur en la personne de M. Ghemrassi Noureddine, le lycée à connu un nouveau visage tant au niveau de la discipline dans l'enceinte de l'établissement notamment avec la fermeture de tous les accès donnant à la petite forêt du lycée qu'au niveau des résultats. Il faut aussi signaler que grâce à une commission d'enquête envoyée par l'Inspecteur général du département de Benguebrit, les choses ont bougé dans cet établissement.
Le rapport de la commission d'enquête dont nous détenons une copie, fait ressortir clairement beaucoup de disfonctionnements. Mais malheureusement, mis à part la mutation dans un lycée voisin de l'ancienne proviseure, et sa reconduction dans son grade d'origine, à savoir celui de censeure, plusieurs personnes ont été épargnées dans cette affaire de disfonctionnements constatés par les membres de la commission d'enquête.
Enfin, nous souhaitons d'autres succès pour ce lycee actuellement géré par un jeune proviseur, de surcroît sans staff pour l'aider dans sa tâche. «Depuis, le limogeage en 2016, de l'ancienne chef d'établissement, qui ne maitrise malheureusement que la langue nationale et qui serait une proche du directeur de l'éducation d'Alger, les choses se sont améliorés», nous dira un parent d'élève enseignant à l'université de son état.