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6 et 10 ans de prison prononcés contre six individus SOUTIEN ET APPARTENANCE À GROUPE TERRORISTE À ORAN



6 et 10 ans de prison prononcés contre six individus                                    SOUTIEN ET APPARTENANCE À GROUPE TERRORISTE À ORAN
Le procureur près le tribunal criminel de la cour d'Oran a requis hier une peine de 15 ans ferme contre K.Mohamed Réda et B.A. Redouane, accusés d'appartenance à groupe terroriste.
Le tribunal criminel de la cour d'Oran a prononcé hier son verdict dans l'affaire d'appartenance à groupe terroriste et apologie de terrorisme, condamnant les deux accusés principaux à 07 ans de prison ferme.
Une peine de 06 ans a été prononcée contre 04 autres mis en cause alors que le fugitif a été condamné par contumace à 10 ans d'emprisonnement.
A noter que le procureur près le tribunal criminel, près la cour d'Oran a requis hier une peine de 15 ans ferme contre K.Mohamed Réda et B.A. Redouane, accusés d'appartenance à groupe terroriste.
Une peine de 10 ans de prison ferme, assortie d'une amende de 50 millions de centimes a été requise contre cinq autres personnes poursuivies pour apologie au terrorisme. L'avocat général n'a pas mâché ses mots en déclarant dans son plaidoyer que «nous ne pardonnerons jamais à toute personne qui attente à l'Algérie après avoir passé une décennie qualifiée de rouge par certains et de noire par d'autres».
Dans son intervention, le représentant du ministère public a estimé que «l'affaire, quoiqu'elle est spécifique vu que les accusés se sont rétractés dans leurs déclarations, mais tous les éléments accablant les prévenus, sont présents». Pourquoi le procureur a donc requis une sentence aussi lourde' Ce dernier a affirmé que «les prévenus avaient constitué les bases arrières du terrorisme». En tout, six individus, dont un repenti portant la double nationalité (algérienne et marocaine), ont comparu hier devant le tribunal criminel près la cour d'Oran.
Le mis en cause, B. Driss, qui a déjà écopé une peine de prison pour terrorisme et séjourné dans les prisons de Serkadji et Batna pour le même motif, a bénéficié, en 2006, des dispositions de la loi portant sur la concorde civile.
L'affaire n'est pas aussi simple alors que l'enjeu est tout aussi grave puisque le but principal envisagé par les 06 individus était axé essentiellement sur le terrorisme et les intentions des mis en cause quant à rejoindre les maquis de la Kabylie via les réseaux terroristes de Boumerdès.
L'affaire a été déclenchée en 2011 par les services de sécurité qui ont mis sous surveillance minutieuse deux éléments très actifs du groupe, B.Mohamed Réda et B.A Redouane. Après avoir recueilli le maximum de renseignements sur leurs mouvements et leurs intentions djihadistes, ces deux derniers ont été arrêtés en 2011. Passés aux aveux, ils ont, dans l'enquête préliminaire ainsi que devant le juge d'instruction, reconnu les faits qui leur ont été reprochés, tout en balançant le reste de leurs camarades. Dans le document d'accusation, il a été mentionné que tous les mis en cause, au nombre de sept, dont l'un est en cavale, se donnaient rendez-vous sur les sables fins de la plage vierge de cap Blanc, située aux bornes frontalières séparant Oran de Aïn Témouchent.
Dans leurs rencontres, les accusés visionnaient des vidéos djihadistes tournées en Tchétchénie et en Afghanistan. Ce n'est pas tout puisque lors des perquisitions qui ont suivi leur arrestation, les services de sécurité sont tombés nez à nez avec des CD djihadistes portant sur l'expérience tchétchène.
A la recherche de la vérité et des nouvelles révélations, le président du tribunal a usé de tous les moyens.


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