Algérie

6 blessés par jour dans des bagarres à Oran



6 blessés par jour dans des bagarres à Oran
Durant ces premiers jours du mois sacré de Ramadhan, la tension est montée d'un cran dans les rues et quartiers de la wilaya d'Oran, surtout durant les deux dernières heures de la journée. Les bagarres, les agressions et accrochages entre malfaiteurs et autres individus se multiplient, et les acteurs de ces derniers se retrouvent toujours, en dernier, aux urgences médicochirurgicales, du centre hospitalo-universitaire d'Oran. En effet, et selon des sources hospitalières, une moyenne de 06 personnes se rendent quotidiennement aux UMC du CHU d'Oran, pour recevoir les soins nécessaires à cause de blessures infligées lors des bagarres ou agressions à l'aide d'armes blanches. Notre source nous précisera qu'à chaque mois sacré de Ramadhan, les staffs médicaux des hôpitaux d'Oran se mettent en garde, sachant qu'ils sont au courant du dur travail qui les attend durant ce mois. Mais la question n'est pas du tout là, mais plutôt, pourquoi les gens sont aussi nerveux, et pourquoi le taux de la criminalité augmente encore plus ' C'est la question que nous avons posé à un psychologue, qui nous a affirmé que c'est juste le psychique du citoyen qui le rend comme ça. « Même les fumeurs ne sont pas sensés être aussi nerveux. C'est vrai que le manque de la cigarette fait mal, mais pas au point de devenir fou » nous dira notre psychologue, qui n'arrive pas, lui-même, à comprendre ce que vit la ville d'Oran, et tout le pays, durant le mois sacré de Ramadhan. Notre même interlocuteur nous précisera, d'un autre côté, que le mois de Ramadhan est sensé être le mois de la piété, de la foi et de la miséricorde, mais de nos jours, il est devenu le mois de la bouffe, des agressions, des nerfs, des bagarres et surtout de le « manque de pitié », que ce soit des commerçants envers les consommateurs, ou des citoyens entre eux mêmes. Dans la journée de Carême, la tension monte, les nerfs doublent et les habitants de la wilaya d'Oran sont tous pressés d'arriver chez eux, ce qui provoque des embouteillages, des cris, le bruit des clacksons..., et par conséquent, un drame peut se produire à n'importe quel moment. Décidemment, le mois de la miséricorde est devenu, de nos jours, et dans notre société, le mois de la peur, des nerfs et de la criminalité, mais surtout le mois du gain facile et rapide de certains commerçants.


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