Algérie

6 ans déjà !



6 ans déjà !
Incontestablement, El Watan Week-end s'est imposé, au bout de six années d'existence, comme un acteur majeur de la scène médiatique nationale. En dépit d'une distribution au ralenti, à peine 50% des buralistes ouvrent le vendredi, le journal du week-end, qui est le prolongement naturel de tout ce qui est entrepris quotidiennement par El Watan, force le respect des lecteurs, en témoignent ses performances en 2014 qui ont atteint un niveau respectable (un tirage de 108 600 et une vente de 86 200 exemplaires).La confiance des lecteurs est là, les chiffres l'attestent? El Watan du vendredi se distingue comme un support crédible d'information, alternatif au quotidien, avec un ton moderne, des articles courts et une large place consacrée au visuel. Il s'affirme par le sérieux de l'information donnée, mais aussi sa personnalité. D'aucuns feront remarquer que la baisse est tout de même de 5% entre 2013 et 2014, et s'explique, en réalité, par l'augmentation du prix du journal, qui est passé en octobre 2014 de 15 à 20 DA, pour tenter de compenser la baisse des recettes publicitaires (-50%).Pour des considérations de vengeance politique et pour mater définitivement une expression qui se veut libre, le «ministre» de la Communication (de la publicité comme dirait Saad Bouakba) épaulé par Bouchouareb, son compère de l'Industrie, se sont évertués depuis mai 2014 à détourner les annonceurs privés d'El Khabar et d'El Watan. Peine perdue ! Cette vile opération dirigée contre deux journaux qui s'évertuent, avec d'autres confrères évidemment, à donner un sens réel à l'indépendance des médias, comme valeur essentielle du processus démocratique, n'est pas à l'honneur des pouvoirs publics.Nos journaux se battent pour la liberté de la presse, non par coquetterie intellectuelle, ou pour appliquer un agenda étranger, comme le font remarquer des «esprits» qui confinent au mépris, mais sans elle la perspective d'instaurer la démocratie dans notre pays sera définitivement bannie. Faut-il baisser les bras, alors que le combat pour préserver cette liberté n'est pas d'hier. Il dure depuis la création de nos journaux en 1990 ? un quart de siècle. Toute une vie. Et ce n'est pas au bout de 25 années d'existence jalonnées d'abnégation, de renoncement et de sacrifices que nous allons courber l'échine?




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