Algérie

6 000 projets sur 12 000 mis en oeuvre en 2011



6 000 projets sur 12 000 mis en oeuvre en 2011
Bien que la question de la lutte contre la désertification était, depuis l'indépendance, au centre des préoccupations liées à l'environnement de notre pays, plusieurs études et projets de recherche ont été inscrits depuis cette période, dans les programmes de développement.
Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement (MAE) a tracé un programme ambitieux, et a prévu 12 000 projets de proximité de lute contre la désertification à travers tout le territoire national. Sur cet ensemble, 6 000 (soit la moitié) seront tous mis en 'uvre avant la fin 2011. Dans ce sillage, un atelier national s'est ouvert, hier, à Alger, sur l'alignement du Plan d'action national de lutte contre la désertification (PAN-LCD) avec la stratégie décennale 2008-2018 de la Convention des Nations unies de lutte contre la désertification (UNCCD), signée par l'Algérie en 1994 et ratifiée en 1996. Organisée par le MAE, cette rencontre s'inscrit dans un cadre global portant sur la vision de «mettre en place un partenariat mondial visant à enrayer et prévenir la désertification et la dégradation des terres et atténuer les effets de la sécheresse dans les zones touchées afin de concourir à la réduction de la pauvreté et au respect durable de l'environnement». Il est à noter que cet atelier n'est que la suite de plusieurs activités menées dans le passé, notamment celles dans le cadre du mandat de l'Algérie pour la présidence du groupe Afrique pour l'application de l'UNCCD et qui s'étalera jusqu'à la fin de l'année en cours. Selon ses initiateurs, cet atelier est motivé par la participation de plusieurs parties en ces travaux, à l'image du Mécanisme mondial et du Plan des Nations unis pour le développement (PNUD). Sont impliquées dans cette question plusieurs départements ministériels (ministères de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Education nationale, Aménagement des territoires, Ressources en eau, Poste et Technologies de l'information et de la communication, ') ainsi que des représentants des institutions nationales et internationales activant dans le domaine. «On veut renforcer et intégrer une stratégie intersectorielle qui s'appuiera sur des outils et instruments concrets sur des travaux du terrain», a estimé le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, tout en insistant sur la nécessité du passage à l'action. «Il faut amener maintenant un processus concret. Il faut agir sur le terrain», a-t-il répété. Et pour ce faire, quatre groupes de travail ont été installés hier lors de cet atelier. Le premier nommé «Intégration du PAN-LCD dans les politiques sectorielles» et qui étudiera les questions liées à la gestion durable des terres et à la dégradation des sols intégrés dans les plans de développement. Le groupe scientifique cherchera dans les liens noués avec les milieux scientifiques en vue de tirer pleinement part des initiatives pertinentes dans les domaines liés à la gestion durable des terres et des ressources. Celui-ci veillera ainsi sur «l'adaptation au changement climatique et la définition des indicateurs de dégradation des sols et de développement social dans les zones arides et semi-arides». Un autre groupe lié aux ressources portera sur l'étude d'une meilleure allocation de ces dernières et leur exploitation optimale. Le quatrième groupe, quant à lui, est chargé d'entretenir une coordination entre les différentes parties prenantes de cet atelier et les impliquer toutes dans cette affaire.


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