Algérie

5ème anniversaire de la mise en orbite du satellite ALSAT 1



Haïchour confirme le lancement d’ALSAT 2A en 2008 Le ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information, Boudjemaa Haïchour, a confirmé hier, à Arzew, le lancement, fin 2008, du satellite ALSAT 2A, en cours de réalisation à Toulouse. Haïchour, qui s’exprimait, lors du double anniversaire commémorant la création du Centre des Techniques Spatiales et la mise en orbite du premier micro-satellite algérien, a mis en exergue l’importance d’ALSAT 2A. Un projet de performance accrue mobilisant une trentaine de chercheurs algériens et qui viendra renforcer un certain nombre de projets d’application en images plus précises. «Dès leur retour, prévu au 3ème trimestre 2008...», précisera le représentant devant une nombreuse assistance, ainsi que du DG de l’Agence Nationale Spatiale et du directeur du Centre des Techniques Spatiales, «...des chercheurs s’engageront dans la conception et la réalisation d’ALSAT 2B, en Algérie, mettant ainsi à contribution les capacités nationales, notamment celles acquises dans le cadre du programme de partenariat, et qui servira de plate-forme pour les futures applications.» Haïhour annoncera que 30 chercheurs sont actuellement en formation à Astrium (Toulouse), dans le domaine du Software, et qui seront appelés à réaliser les systèmes spatiaux au niveau du futur centre de développement des satellites, prévu à Oran (Bir El-Djir). Le représentant du gouvernement, qui a dévoilé les grandes lignes du programme national spatial à l’horizon 2020, a, par ailleurs, donné une rétrospective des services rendus à travers l’utilisation des images envoyées par ALSAT 1 depuis sa mise en orbite, le 28 novembre 2002, soit depuis 5 ans déjà. Il précisera que «le gouvernement vient d’adapter le programme estimé à 82 milliards de dinars.» Un programme qui offrira au pays de nouveaux systèmes spatiaux d’observation de la terre, à l’exemple du futur satellite de télécommunication spatial ALCOMSAT 1, dont les performances seront accrues par rapport à celles d’ALSAT 1, outre le système arabe d’observation de la terre, adopté récemment sur initiative du président Bouteflika, lors du 17e Sommet arabe qui s’est tenu à Alger. Le satellite arabe est estimé à peu près à 20 millions d’euros. Le programme national spatial prévoit une centaine de projets d’application dans des domaines aussi divers que la cartographie géologique, le cadastre steppique et saharien, la cartographie des sites industriels et des risques technologiques, la surveillance des grandes villes et leur extension urbaine, ainsi que l’élaboration de l’Atlas du littoral algérien ; tout cela grâce à l’utilisation et l’exploitation de l’imagerie spatiale. Il est utile de rappeler qu’ALSAT 1, qui a encore deux bonnes années de vie devant lui, et qui avait été réalisé en partenariat avec le Royaume-Uni, a permis de décharger 1.500 images, dont un millier a servi à la lutte antiacridienne et la prévention et la gestion des incendies de forêts ; sans oublier les autres applications dans les secteurs de l’agriculture, du développement rural, de l’aménagement du territoire, du tourisme...


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