Algérie

5e semaine de grève à RFI contre un plan social



5e semaine de grève à RFI contre un plan social
La suppression envisagée de 200 emplois à RFI a suscité le mécontentement des travailleurs. La grève « illimitée » à Radio France Internationale (RFI), entamée le 12 mai contre un plan social qui prévoit plus de 200 suppressions d'emploi, est entrée dans sa cinquième semaine, continuant de perturber l'antenne, a appris hier l'AFP de source syndicale. Le mouvement a été reconduit mardi pour 24 heures, lors d'une assemblée générale rassemblant « 200 salariés », a indiqué Maria Afonso, secrétaire du comité d'entreprise. Cette grève d'une durée record pour la radio publique française, émettant majoritairement pour l'étranger, est suivie chaque jour par une minorité mais, selon les syndicats, les salariés se relaient pour faire grève. L'intersyndicale demande à la direction un « moratoire » sur le plan social annoncé en janvier, qui prévoit 206 suppressions d'emploi sur un millier, et la fermeture de plusieurs bureaux de langues (allemand, albanais, polonais, serbo-croate, turc et laotien). La cour d'appel, saisie par le comité d'entreprise, a suspendu le 12 mai la procédure du plan social, demandant à la direction de fournir au comité d'entreprise les documents demandés, notamment sur la mise en place de la holding Audiovisuel extérieur de la France (AEF) qui chapeaute RFI et France 24 et la part française dans la chaîne francophone TV5Monde. Les syndicats, qui demandent « zéro licenciement contraint » et dénoncent l'« absence de dialogue » de la part de la direction, ont écrit au conseiller social du président Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, pour avoir un médiateur. De son côté, la direction a soumis aux syndicats un projet de protocole de fin de grève, promettant de rechercher des candidats au départ sur la base du « volontariat », mais a réaffirmé « la nécessité de réformer RFI et de réaliser l'objectif de retour à l'équilibre budgétaire ».


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