Me Ksentini, le président de la commission nationale consultative de la promotion et la protection des droits de l?homme, a qualifié la toxicomanie comme un phénomène frappant qui tue la société à petit feu. Le professeur Tedjiza, chef de service de psychiatrie de l?EHS Drid Hocine d?Alger, a défini les sujets déviants comme des sujets qui, pour une raison ou une autre, sortent du courant de la société. « Le phénomène de la toxicomanie des adolescents est un problème grave », s?est exclamé le Pr Kacha avant d?ajouter : « Certes, les pays les plus évolués n?ont pas réussi à régler ce grand problème, mais l?Algérie doit le faire, ou au moins essayer, par l?obligation juridique de l?injonction thérapeutique du toxicomane. » Le Dr Robert Berthelier a montré dans son intervention les principales causes de la toxicomanie qui, d?après lui, sont la dissociation familiale, l?échec scolaire, le manque d?affection et d?assistance et la mauvaise fréquentation. L?expérience française a été mise en lumière par le Dr J. P. Demange et C. Lefèvre qui ont confirmé la présence de centres de soins dans les prisons. L?intervention du Dr Chakali a porté sur les 765 cas qu?il a diagnostiqués dans les urgences psychiatriques et dont 113 seulement ont été réellement urgents.
Posté Le : 20/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : B. A.
Source : www.elwatan.com