Algérie

5e Festival maghrébin du chant andalou : baisser de rideau à Koléa



5e Festival maghrébin du chant andalou : baisser de rideau à Koléa
Le rideau a été baissé, mercredi soir, sur le 5ème Festival maghrébin du chant andalou de Koléa (Tipasa), à la faveur d'une soirée de haute facture animée par un trio d'artistes maghrébins.La soirée de clôture était en effet entièrement animée par un orchestre de musiciens et d'interprètes andalous des 3 pays du Maghreb , dont la "cohésion" était manifeste sur scène, au grand bonheur des mélomanes, forts nombreux, venus assister à la manifestation.
Selon la ministre de la Culture, Khalida Toumi, présente à cette soirée, cet orchestre maghrébin consacre l'idée d'une "Algérie qui 'uvre en permanence pour la fraternité, la solidarité et l'union entre les Maghrébins", soutenant à cet égard, "que l'Algérie est le c'ur du Maghreb arabe et 'uvre pour l'union et la stabilité de ses pays membres, comme la toujours affirmé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika".
Cette soirée maghrébine, fort applaudie par les spectateurs, a été animée respectivement par le chanteur algérien de l'Andalou Ibrahim Hadj kacem, la tunisienne Sirine Ben Moussa, Samir Toumi (Algérie), le marocain Bedjdoub Mohamed et enfin le chanteur algérien du Malouf, Abbas Righi.
Outre sa vocation maghrébine, ce festival a constitué une opportunité pour la mise en exergue de l'art traditionnel local, puisque c'est à la troupe de Zorna de la ville de Koléa qu'est revenu l'honneur de souhaiter la bienvenue aux invités de l'Algérie, à l'ouverture du festival, clôturé, également, sous les sons de la Zorna interprétée , cette fois ûci, par la troupe de Cherchell.
Cette édition 2013 , qui a enregistré un afflux record de spectateurs au point d' obliger les organisateurs à fermer les portes de la maison de la culture Ahmed Aroua ode Koléa, fut également marquée par l'organisation d'hommages à de grands artistes de l'Andalou , à l'exemple du défunt artiste Mohamed El Basri, et de la voix éternelle de la chanson algéroise, la défunte Fadhila Dzeria.
Mme Toumi n'a pas omis de souligner, lors de son discours d'ouverture, l'importance de ce festival, considéré comme un autre "acquis", à ajouter à la série des festivals nationaux institués dans l'objectif de "préserver le patrimoine national immatériel ".
Outre l'Algérie, cette 5ème édition a enregistré la participation de 4 autres pays des deux rives de la méditerranée, dont la Tunisie, le Maroc, l'Espagne et le Portugal. Ces derniers pays étant représentés par des troupes de Flamenco et du Fado.
L'Algérie a été représentée, en la circonstance, par, entre autres, les artistes Sid Ali Ben Guergoura( Blida), Anouar (Tlemcen), Nadia Ben Youcef (Alger), et Abbas Righi (Tlemcen), outre des troupes andalouses représentant les écoles du "Malouf " ( Est algérien), "Senaa" (Centre) et le Ghernati (Ouest algérien), et par l'orchestre de Tipasa.


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