Adossé à Bordj Moussa, le festival a élu en ce fort des braves qui ont défié la conquista. Il est face à la mer et protégé en ses arrières par la gardienne éternelle de la ville : Yemma Gouraya. C'est en cet espace qu'un événement grandiose est en train de naître et de marquer cette ville acquise, et toute la culture nationale sous la férule de cette musique ancestrale qu'est l'andalouse.L'association culturelle artistique et pluridisciplinaire Naghama (air) s'apprête encore une fois a renouveler son traditionnel rendez-vous des nuits andaloussiennes (Layali El Andaloussia). Un rendez d'animation tout en couleur non seulement pour les mélomanes locaux et autres maîtres de cette discipline qui trouvent ici sa grande école, dont Cheikh Sadek en fut un de ses monuments. Un rendez-vous convivial pour les familles béjaouis épris de ce genre de musique, qui comme les précédentes éditions viendront en force en profiter de ses airs et découvrir ainsi de nouveaux talents d'ici et d'ailleurs et de partout ou le genre classique fait légion. Ces nuits qui se distinguent des autres festivals locaux se sont tenus cinq journées durant du 31 mai au 4 juin) sur l'esplanade de Bordj moussa, un édifice somptueux de légende qui fait pour l'heure office de musée de la ville où une scène a été installée. L'andalouse dans toute son étendue et ses différents écoles et styles vibrera en cette placette mythique dont les sons berceront tous les vieux quartiers de la haute ville, acquis à ce genre musical. Le programme de cette édition verra son ouverture confiée à l'association El Djenadia de Boufarik qui animera la première partie, quant à la seconde elle sera l'?uvre de Hamid Taleb Bendiab de Tlemcen qui déclamera un répertoire Gharnati. L'orchestre Neghma de Béjaia prendra le relais et se verra relayé par Le chanteur hawzi local Gadouche Mansour. En troisième soirée c'est l'orchestre du palis de la culture de Annaba qui fera son show en entrée suivi de Abdelkader Chaou un maitre du châabi mais aussi connu pour son genre variétés. L'association amicale des artistes de Béjaia sera l'autre invité attendue a l'avant dernière soirée il sera suivi en apothéose par le maitre du malouf Hamdi Bennani. ,La clôture sera proposée à l'inévitable école Nacéria qui en dépit d'un manque de local après son évacuation du vieux palais actuellement en reconstruction, continue de produire et être à l'actualité culturelle Béjaouie. Dalila Naim chanteuse Algéroise de Hawzi aura les honneurs de clôturer cette cinquième soirée et cinquième festival. Excepté donc les deux maitres du châabi et du malouf, le festival verra davantage d'écoles et de jeunes talents se s'exhiber sur une scène de rêve toute auréolée de guirlandes et fleurettes qui comme nous le disions fera dos à lalla Gouraya et fera face à la mer et distillera des toute une mosaïques classique de l'andalous à un public connaisseur qui a apprécié les précédentes éditions, ne manquera pas de se réjouir également en celle-ci. Une édition faut il le souligner qui a eu quelques privilèges de l'APC qui en a consentie une subvention conséquente pour l'évènement dont elle est selon le président M. Issadoudène associé à son programme. Un programme et une organisation dont se distinguera le festival qui à l'orée de cette cinquième mouture, aura prit de l'aura, de la célébrité et surtout de l'expérience.
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Posté Le : 28/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B M O
Source : www.lnr-dz.com