5e congrès du MSP consacré à l'évaluation du parcours du mouvement et l'élaboration de sa politique future

Le président du mouvement de la Société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a déclaré samedi à Alger, que le 5e congrès du mouvement prévu début mai sera une occasion pour "évaluer le parcours du mouvement et définir sa politique future".
"Le prochain congrès est une occasion pour évaluer le parcours du mouvement et formuler des idées et approches d'avenir à la lumière du parachèvement des principes de la glorieuse révolution de novembre", a indiqué M. Soltani lors de la tenue de la commission de préparation du 5e congrès.
Il a appelé l'ensemble des participants au congrès de réfléchir à partir d'une vision de "partenaire" et non de "salarié".
Concernant les préparatifs du 5e congrès, M. Soltani a précisé que la dernière conférence au cours de laquelle seront élaborés les projets de documents est prévue le 30 mars prochain et sera consacrée aux avis d'experts et de journalistes sur le MSP.
Interviendra par la suite l'étape de l'élaboration des orientations sous forme de projets à enrichir lors du 5e congrès, a-t-il encore dit.
D'autre part, il a mis en garde contre la propagation de la corruption au sein de la société algérienne, la qualifiant de "structurée" et de "protégée".
"La corruption a pris de l'ampleur au sein de la société algérienne et est pratiquée par des bandes", a poursuivi M. Soltani avant de faire remarquer que celle-ci "est passée de l'étape des détournements à l'étape des hold up".
D'autre part, le président du MSP a appelé pour ce qui est du développement économique, à ne pas compter exclusivement sur la ressource pétrolière pour satisfaire les besoins du citoyen, ajoutant que le recours au troc pour approvisionner le marché national ne servait nullement l'Etat qui a besoin de la création d'industries diverses.
Par ailleurs, il a indiqué que le rôle du front social a été amplifié au détriment de celui politique qui s'est, selon lui, "retrouvé face à une impasse".
Au plan international, le MSP a condamné le recours à la violence pour accéder au pouvoir, rappelant que "l'assassinat d'érudits élargit l'effusion de sang", allusion faite à l'assassinat à Cheikh Ramadane al Bouti en Syrie.
A ce sujet, il dira que le mouvement rejette "l'oppression de l'opinion par la violence".
Evoquant la dernière visite du président américain Barack Obama aux territoires palestinian occupés, il a précisé que celle-ci était "suspecte" et visait à "soutenir cette entité (Israël) à la lumière des tensions qui l'entourent".