Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Slimane Chenine, a évoqué, mercredi lors d'un atelier s'inscrivant dans le cadre de la 5ème conférence des présidents de parlements, la promotion politique des jeunes algériens à travers la baisse de l'âge légal des candidats au Parlement à 25 ans au lieu de 28 ans, indique un communiqué de l'APN.Lors d'un atelier qui s'inscrit dans le cadre des travaux de la 5ème conférence des présidents de parlements tenue par visioconférence et consacrée à la présentation du rapport conjoint sur le renforcement de la participation politique et parlementaire des jeunes, M. Chenine a évoqué la promotion politique des jeunes algériens à travers la baisse de l'âge légal des candidats au parlement à 25 ans au lieu de 28 ans, note le communiqué.
Le président de l'APN a écouté des exposés sur le même thème et sur les initiatives prises qui ont été données par la présidente du Parlement du Bahreïn, en sus d'un exposé du président du Parlement du royaume de Tonga sur les obstacles entravant les jeunes dans la vie politiques et les propositions pour les surmonter.
Il a évoqué, en outre, l'annonce du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, concernant les aides financières des campagnes électorales des jeunes candidats aux prochaines élections législatives et ce en vue d'une hausse qualitative du nombre des jeunes députés à l'APN".
Selon M. Chenine, le rapport intitulé "le renforcement de la participation politique et parlementaire des jeunes...passer des mots à l'action" confirme que "la participation politique des jeunes n'est pas seulement un droit devant être remplis mais constitue également le meilleur investissement à offrir aux prochaines générations".
"l'Union interparlementaire (UIP) célèbre cette année le 10e anniversaire de sa résolution relative à la participation des jeunes au processus démocratique, devenant même une nécessité d'atteindre cet objectif notamment à la lumière de la pandémie du covid-19 qui a touché les jeunes dans les différents pays dans des proportions variables en ce qui concerne l'accès à l'enseignement, les opportunités de travail et les soins médicaux", a-t-il rappelé.
Présentant, à cette occasion, des données concernant les jeunes, M. Chenine a souligné que les jeunes de moins de 30 ans représentaient près de la moitié de la population du monde, tandis que la moyenne d'âge du quart de la population du monde varie entre 15 et 30 ans.
"Le monde connait des nombres sans précédant de leur catégorie, alors qu'ils souffrent toutefois d'un manque énorme de représentation politique et parlementaire", a-t-il fait savoir, soulignant que les données de l'UIP enregistrent un taux de parlementaires âgés de moins de 30 ans ne dépassant pas les 2,2%, soit la moitié du taux des parlementaires âgés entre 40 et 45 ans".
Et d'ajouter: "durant les cinq dernières années, et en revenant aux données de l'UIP concernant la participation politique des jeunes, l'année 2018 a connu une augmentation du taux de parlementaires âgés de moins de 30 ans à 2,2% (1,6% en 2014), tandis que le taux des parlementaires âgés de moins de 40 ans s'est élevé à 15,05% en 2018 contre 12,9% en 2014".
"Les recherches de l'UIP ont démontré que plus de 30% des parlements à système unicaméral, et même taux pour les chambres basses des parlements à système bicaméral. Plus de trois quarts des chambres hautes des parlements à système bicaméral ne contiennent de parlementaires âgés de moins de 30 ans", a poursuivi M. Chenine.
Au terme des travaux, l'atelier a formulé des recommandations qui s'inscrivent dans le cadre de "la mise en œuvre des objectifs mondiaux pour la participation des jeunes aux parlements aux horizons 2035 en s'appuyant sur les taux de jeunes sur l'ensemble de la population mondiale, où 15% des jeunes parlementaires sont âgés de moins de 30 ans, 35% âgés de moins de 40 ans et 45% âgés de moins de 45 ans, en sus de la révision des constitutions et la réforme des lois électorales afin d'inclure le système de quotas au profit des jeunes.
Il s'agit également d'éliminer les obstacles entravant la participation des jeunes, de créer des structures parlementaires spécifiques et de diffuser leurs problèmes et de les écouter dans le traitement des problèmes qui les concerne, outre d'ouvrir les parlements face aux jeunes de manière
plus large via les réseaux sociaux et les nouvelles technologies et la diffusion des valeurs de citoyenneté.
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Posté Le : 20/08/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz