58 hectares supplémentaires prévus: Un bureau d'étude français pour l'extension du terminal à conteneurs

Les perspectives de développement de l'infrastructure portuaire ont été mises en relief par le directeur général de l'Entreprise portuaire d'Oran, M. Chemsa Mohamed, invité la semaine dernière au forum de la radio locale El-Bahia, à travers la présentation des projets d'extension du terminal à conteneurs. Le projet d'extension du terminal des conteneurs est prévu en deux phases, dont l'étude a été finalisée. Il prévoit une extension totale d'environ 58 hectares, dont 24 hectares durant la première phase, ce qui va augmenter la capacité du terminal de 10.000 à 15.000 conteneurs par traversée.

L'étude du projet, qui attend son inscription sur le budget de l'Etat pour lancer l'avis d'appel d'offres, a été faite par un bureau d'étude français. Selon le même responsable, ce projet, qui entre dans le cadre du plan de la relance économique et qui devrait être inscrit dans la loi de finances complémentaire 2009 ou au plus tard dans la loi de finances 2010, est venu à point nommé, vu la croissance économique que connaît le pays depuis 2000. Notons que la première phase, qui prévoit une extension de 24 hectares sur le plan d'eau et 600 mètres linéaires, s'étalera sur 3 ans (2010 à 2013) et permettra aux navires de 3e génération d'accoster au niveau du port, chose qui n'est pas possible actuellement. La deuxième phase prévoit la récupération de 34 hectares du plan d'eau et 900 mètres linaires et s'étalera de 2012 à 2017 : elle permettra l'accostage des navires de toutes les générations.

Le même responsable affirme qu'actuellement, les infrastructures portuaires ne permettent pas de recevoir des navires de 3e et 4e générations parce que la profondeur et le tirant d'eau ne le permettent pas, d'où la nécessité de ce projet d'extension extra-muros.

Le port d'Oran a toutes ses chances pour devenir un pôle d'éclatement, au même titre que les infrastructures portuaires de l'autre rive de la Méditerranée.