Algérie

57% des travailleurs ont répondu à l'appel Les corps communs de l'éducation ont entamé hier une grève de trois jours



Les corps communs de l'éducation ont entamé, hier, une grève de trois jours à laquelle a appelé le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale (SNCCOPEN). Au premier jour, ce débrayage a enregistré une adhésion de 57% des adhérents au niveau national, selon Ali Bahari, président du syndicat.
«Aujourd'hui, à midi (hier ndlr), certaines wilayas ont enregistré une participation massive comme c'est le cas à Aïn Témouchent (90%), Skikda (80%), Adrar (70%), Mascara (60%)», nous a-t-il fait savoir. En revanche, ce taux a été qualifié de «timide» dans d'autres comme celle d'Alger, où un taux de 37,88% seulement a été enregistré.
Ce dernier est le plus faible à l'échelle nationale, d'après les estimations du syndicaliste. Il explique ce faible engouement par les intimidations en direction des grévistes, par les directions de certains établissements du moyen et du secondaire. A titre illustratif, les établissements de Mascara. Ghozali Rachem, coordinateur national du SNCCOPEN, nous a précisé au téléphone qu'au niveau du lycée de filles de cette ville, les corps communs ont été menacés d'un retrait sur salaire en cas de grève.
Le syndicat de ce corps dénonce ces agissements et se dit plus que jamais «déterminé», à poursuivre sa mobilisation jusqu'à faire valoir le droits des adhérents. Il revendique, en premier lieu, l'intégration de cette catégorie de travailleurs, relevant actuellement de la fonction publique, dans le secteur de l'éducation. Insistant sur ce point, le syndicat, réclame l'ouverture d'un dialogue sérieux et responsable avec le gouvernement. Reprochant à l'ex-Premier ministre la fermeture des canaux de dialogue, les représentants de la corporation aspirent à une position ouverte et positive de la part du nouveau gouvernement.


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