Algérie

56 années après, l'application de la loi Morin ne concerne pas les Algériens



56 années après, l'application de la loi Morin ne concerne pas les Algériens
Reggane, de par les dizaines d'expérimentation des armes nucléaires et chimiques, demeure l'image du crime contre l'humanité commis par forces d'occupation françaises en Algérie. Les accords d'Evian, qui demeurent aussi un «secret défense» par excellence entre la France et l'Algérie, comportaient-ils de spécificifiques années de récréations effroyables des forces d'occupations francaises, qui menaient des activités de la force de frappe sur le sol algérien et en particulier à l'extrême sud du pays jusqu'en 1968 ' Est-il concevable que de 1967 à 1978, la France en temps de paix, ait utilisé des expérimentations chimiques à B2-Namous (Béchar).La force de frappe française est née un certain 13 février 1960, sur le polygone de Reggane, au sud-ouest algerien. Les essais au niveau du polygone de Reggane, plus précisément au point «O» communément appelé «Hamoudia» et a B2 Namous (Bechar), demeurent de véritables voies faussées, et dont la France agite l'éventail du secret défense «Cobayes», a chaque fois que des associations pour la défense des Droits des anciens victimes des essais nucléaires montent sur le créneau.La France est interpellée sur son passé nucléaire en Algérie et en Polynésie , Bruno Barrillot, les associations françaises et internationales qui militent contre les armes de destruction massive ont d'ailleurs donné leur verdict : coupable ! Dans un autre contexte, Mr Bruno Barrillot, délégué pour le suivi des conséquences des essais nucléaires pour le compte du gouvernement polynésien, n'est pas allé par quatre chemins en nous déclarant en ces termes : «Les pourparlers franco-algériens, instaurés, paraît-il depuis 2007, ou le secret apposé sur ces discussions n'est pas bon signe, car le contentieux sur les essais nucléaires repose, partout, sur le secret et le mensonge ; la transparence devrait être une priorité lorsqu'il s'agit de réparer les erreurs et les fautes du passé nucléaire.Elles confirment la technologie meurtrière, la capacité de nuisance et l'équilibre de la terreur, démontrent que la France coloniale, en Algérie, a utilisé la «dissuasion» comme instrument aussi redoutable que celui de ses autres alliés. Aucun agresseur ne s'attaquerait à un pays en sachant que sa conquête lui couterait plus cher qu'elle ne lui rapporterait. Quant aux conditions dans lesquelles ont été effectuées ces expérimentations dans l'extrême sud du pays, on ne saurait trop le dire.Pourtant, les populations cobayes y compris les militaires qui ont été massivement exposées aux irradiations atomiques des tirs souterrains et atmosphériques, n'ont, à ce jour, pas été indemnisées. La loi Morin a limité arbitrairement les zones géographiques, souvent les moins habitées ou quasiment déserts comme c'est le cas pour l'extrême sud du pays, et ce, pour fuir de trop lourds indemnisations. A ces questions, une réponse possible : le 13 février 1960 a 06h30, au lieu dit «Hamoudia» (Plateau), distant de 60 kilomètres de Reggane, 2 500 personnes, militaires et civils, occupées à préparer la première explosion nucléaire «Gerboise Verte». Deux autres, plus redoutables, l'une le 13 juillet 1960 et l'autre le 1er mai 1962, ont été expérimentés au lieudit «Polygone de Reggane».Selon, des informations qu'on a recueillies auprès des populations de Reggane, qui ont révélés l'histoire d'un crime contre l'humanité commis par les forces d'occupations françaises sur des populations civiles sans défense qui ont servi de «Cobayes» à travers le nuage radioactif. Pour Hadj Moulay Ahmed, un sexagénaire, qui dira en ces termes : «Des chars spécialement équipés ont avancés vers le point «O», pour recueillir des échantillons au sol.Des hommes en scaphandres sont entrés dans la zone contaminée et ont ramassée le matériel exposé, cobayes de bétail réquisitionnés auprès des nomades.» A l'unanimité les anciens de Reggane diront que : « Le 13 février 1960, on appuya sur l'acné de l'horreur qui avait provoqué cette double tumescence s'éleva comme un ballon d'air chaud, gigantesque, ou s'engouffra dans le sable. Le bruit de l'explosion, déferla sur le plateau et s'éloigna en grondant.Puis il se forma au sommet de la boule, un immense chou-fleur, ronce-sang d'abord, ensuite couleur de rouille, puis blanc, s'immobilisa dans le ciel et s'effaça, laissant derrière lui des poussières invisibles. C'etait l'apocalypse». La boule de feu mentionné a plusieurs reprises par nos divers interlocuteurs a l'epoque, qui avait jailli de ce premier tir atmosphérique, dégageant une terrible bouffée de chaleur est le fruit macabre de plusieurs millions de degrés, ou l'air se dilata brutalement.Selon, ces mêmes personnes rencontrées, la pression etait mille fois plus forte que la pression atmosphérique, le souffle de l'expirementation «Gerboise Verte», a fait éteignit les incendies des essais allumés dans les alentours ciblés. Il véhiculait de la ferraille et pierrres, vu la puissance de l'explosion. L'expérience vécue par ces nomades et les militaires cobayes qui ont survécu et qui se rappellent cette effroyable onde sismique laquelle, le, avait été ressentie a plusieurs centaines de kilomètres a la ronde du point «O».Ces nomades et militaires français qui ont parcouru ce champs de bataille, le champ de la mort ou on voyait un décor lunaire, une finalité comme dans un laboratoire pour les rats situé en exterieur,ou la peine de mort lente portait ces jolies couleur de la gerboise française : «Rouge Blanc Verte». La zone de Hamoudia reste aujourd'hui martyre, sans une expression historique qui marquerait la cicatrice de l'explosion d'une bombe atomique française sur le sol de l'Algerie,trois fois plus forte que la bombe d'Hiroshima. Les victimes algériennes et polynésiennes des essais nucléaires français demeurent le dindon de la farce d'une loi «Morin» des additions et soustractions qui en disent long.




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