Algérie

54ème anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960 L’année la plus longue et dramatique de l’occupation



54ème anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960                                                  L’année la plus longue et dramatique de l’occupation
L’Histoire, n’est pas seulement la remémoration du passé, mais une tentative de le connaître pour nous connaître aujourd’hui.

Jour par jour l’année 1960 qui a enfanté le 9,10 et 11décembre

11 décembre 1960- 11 décembre 2014, 54 années déjà passées, depuis la révolte pacifique des Algériens, qui sont sortis pour revendiquer leur indépendance. L’étincelle a pris feu à Ain Temouchent, un village paisible à cette époque, garni par les colons. De Gaulle qui avait décidé d’effectuer une visite en Algérie, le 9 décembre 1960 et a atterri à l’aérodrome de Tlemcen, pour faire une virée à Ain Temouchent. Son choix de cette ville était pour la stratégie politico-militaire française très important, vu que le territoire de l’ouest était sous contrôle et commandement de la wilaya V, une wilaya stratégique qui regroupait un effectif très fortifié de l’ALN en homme et en matériel de guerre. D’autant plus, l’Oranie avait abrité des Révolutionnaires tels : Hadj Benalla, Larbi Ben Mhidi, Messaoud Zeggar dit ‘’Rachid Casa’’, Metahri Sid Ahmed, Mohamed Ben Ahmed dit Commandant Moussa, Benhaddou Bouhadjar (le Colonel Othmane) le colonel Lotfi, les commandants Abbes et El Mestghanemi alias Si Rachid, le coordinateur Bakhti Nemmich, l’organisateur Mohamed Fendi, pour ne citer que ceux là.. De Gaulle voulait rassurer les colons, les fonctionnaires français et les collaborateurs, que l’Algérie est Française. Sans toutefois prendre en considération la réaction et la température populaire de la population algérienne. « Erreur de stratégie ! » nous dira Massu en 1984. L’état-major supervisée directement par le général De Gaulle a omis de prendre en considération le rôle charnière et décisif joué par cette année de 1960 dans l’évolution de la guerre et qui devait obligatoirement aboutir, avec force et fracas et tumultes, y compris interne, sur l’indépendance de l’Algérie, proclamée une année et demie après. Dés son arrivé à Ain Temouchent, la population algérienne étaient sur le qui vive, un mécontentement et un ras-le-bol de la hogra des colons envers les paysans Algériens, ils se sont mobilisé à répondre aux colons par l’Algérie Algérienne et manifester contre l’occupation. L’or de son petit trajet effectué à pied sur la grande avenue du village, le général perdra ses lunettes, soutirées de sa poche par un jeune algérien, qui c’est infiltré parmi la délégation et arrivé à côtoyer le général sans que les gardes du corps et les membres du 2ème bureau s’apercevront de l’intrus. Juste après avoir parlé aux colons, les rassurants une nouvelle fois que « l’Algérie c’est la France » Les Algériens qui étaient à cette époque bien politisés dans le bon sens, ont vite compris pourquoi De Gaulle a entamé sa visite en Algérie à la fin de l’année 1960. D’abord le GPRA avait dés le début de l’année, mobilisé ses ministres, dotés d’une stratégie qui agit à l’échelle de tout les continents de la terre. Le 30 avril 1960, une délégation du GPRA conduite par Krim Belkacem, Abdelhafid Boussouf et Ahmed Francis a entamée une visite à la Chine Populaire, elle reçoit à son arrivée à Pékin un accueil très chaleureux, pendant qu’aux Etats-Unis John Kennedy non encore candidat à la présidence de son pays fait une déclaration fracassante : »…Il est hors de question que les démocrates approuvent la France contre l’Afrique dans la question Algérienne ». Le 22 aout 60, c’est tenu à la ville Egyptienne Chtaura, une rencontre des ministres des Affaires étrangères de la Ligue Arabe. Le GPRA, obtient de cette réunion, une large solidarité et un soutien inconditionnellement aux Nations Unis. Un soutien financier est aussi accordé à l’Algérie combattante. La délégation du GPRA, ,’hésitera pas à réclamer le 22 aout 50, un référendum sur l’avenir de l’Algérie qui sera sous contrôle de l’ONU. Il entamera ensuite le 7 octobre de la même année une visite à Moscou pour Moscou ; le quotidien ‘’La Pravda’’, organe officiel de l’URSS à cette époque, publia dans sa Une un article sous le titre « Il faut mettre un terme à la guerre d’Algérie ». Alors que précédemment le mois d’avril c’est tenu à Accra la conférence internationale pour la paix et la sécurité en Afrique, suivie le mois de juin, à Addis Abeba en présence de l’empereur Hailé Sellacié une réunion de l’OUA, dont la question Algérienne est débattue. De Gaulle, se voyait sa politique colonialiste contrecarrée dans le monde a tenté le mois de décembre de réconforter les ultras de l’Algérie française ! à la veille du voyage de De Gaulle en Algérie, Aissa Messaoudi le chroniqueur de ‘’Sawt el Jazair el Horra’’ fait observer que la seule politique du général De Gaulle en Algérie, c’est d’abord la poursuite de la guerre en vue de la destruction et de l’extermination de l’ALN et du peuple Algérien. Ajoutant que De Gaulle, le principal instrument de sa politique n’est rien d’autre les combats menés sous les ordres du général Challe, lequel a pour mission de casser ce qui reste encre de l’ALN à l’intérieur de l’Algérie. Début 1960 De Gaulle, changea de tactique colonialiste, il prononcera un nouveau discours où il évoquera que l’unique issu du conflit résidait dans la création d’un Etat Algérien très étroitement lié à la France. les colons, constatent dans ce discours qu’il n’aurait plus d’Algérie française, dont De Gaulle avait assuré en 1958, ils décidèrent d’entrer en action par la diffusion le 23 novembre 1960 d’un communiqué appelant tous les pieds-noirs et colons de manifester contre la venue de De Gaulle en Algérie, Des marches et des grèves ont étaient organisées durant toute la période et jusqu’au 9 décembre, où la population algérienne du village d’Ain Temouchent, répondra aux pieds-noirs et à De Gaulle par une manifestions spontanée ‘’ Nous voulons l’indépendance’’ et ce n’est que le lendemain 10 décembre dans l’après midi à Belcourt, (Alger) précisément à la rue de Lyon, devant le siège de la banque Crédit Lyonnais, qu’un groupe d’Algériens tout âge confondu ont crié leur colère contre l’occupation et cela suite à l’agression d’un algérien par deux pieds-noirs, dont l’un portait une arme de poing et menaçait les algériens. C’est à partir de cet instant que tous les algériens dans les environs ont accouru manifester leur colère contre l’occupation. Les deux agresseurs ont étaient sauvés par des policiers venus en renfort et le lendemain tout Alger qui sera embrasé par la manifestions dit du 11 décembre. En quittant Ain Temouchent De Gaulle rejoint Tlemcen, où il rencontre une grève suivi d’une de lyciens.

Ainsi, l’étincelle de cette grande manif a été allumée dans la matinée du 9 décembre 1960, à Ain Temouchent, premier jour du voyage présidentiel, une grève générale est d’ailleurs observée par les fonctionnaires et les commerçants pieds-noirs, et ce, suite à l’appel du ‘’Front de l’Algérie française’’ qui a ordonné aux français, de manifester leur hostilité à la politique d’abandon et la visite de De Gaulle en Algérie. La plupart des juifs animaient cette manifestation dans les rues des villes algériennes, dont les slogans extrémistes résonnaient de partout : ‘’De Gaulle au poteau’’ et ‘’l’Algérie française’’. Ce climat avait motivé les algériens à répondre et sortir dans la rue manifester à leur tour. De Gaulle, arrivé à Ain Temouchent le 9 décembre 1960, accompagné de Louis Joxe, ministre d’état chargé des affaires algériennes, dés qu’il quitta la ville les jeunes algériens investiront les rue en scandant ‘’l’Algérie algérienne’’, quelques heures après l’information arrive à Oran, les jeunes de Medina Jadida sortent à leur tour, quelques adultes encadrent les manifestants et décident de confronter les extras de l’Algérie française. Pendant que les villes d’Algérie s’embrasaient De Gaulle entamera sa tournée à ex El Asnam, aujourd’hui Chlef, à Blida, Cherchell, Tizi Ouzou, Akbou, Bejaia, Teleghma et Batna…Le 10 décembre c’est Mostaganem qui manifestait, le quartier populaire de Tigditt est embrasé les manifestants tentent d’investir les quartiers européens, pendant quelques heures. Un responsable FLN, intervient et calma les esprits ; « Nous comptons sur la capitale Alger, devant le monde et les médias, calmez-vous ya el khawa retournez chez vous ». Le lendemain 11 décembre le message de la population d’Ain Temouchent est reçu par les algérois, Alger s’embrase. De Gaulle, informé de la situation, dira sans hésité à sa manière habituelle : « La doctrine française est, on le sait, que le peuple algérien, une fois libéré de l’emprise du FLN, reviendra à la France qui aura entre temps démontré sa force. Cette même doctrine considère d’autant la bataille d’Alger que les populations urbaines sont cassées et neutralisées ».Il dira encore : « Nous verrons ça dans trente ans » Mais hélas, en fin de journée du 10 décembre ; l’atout majeur oublié par De Gaulle et ses proches, le peuple algérien surprendra le monde et fait entendre sa voix, c’était le grand tournant de la guerre de l’indépendance.

Les Algériens, hommes, femmes et enfants sont sortis ce 11 décembre 1960. Les colonnes de manifestants tous pacifiques, portant des drapeaux vert et blanc avec le croissant et l’étoile rouge, cousues à la hâte se sont apparus pour la première fois Ain Temouchent, Oran, Mostaganem et Alger. A Alger les paras de Massu et Bigeard, ont tirés sur les manifestants jusqu’à épuiser tous leurs chargeurs des P.M Mat 49. Des centaines de milliers sont sortis à Alger montrer au monde et à l’ONU qu’ils soutenaient le GPRA, leur gouvernement légitime. A la Casbah, Des membres du Fidayin, ont rejoint les manifestants, pour les protéger des pieds-noirs rallier au mouvement de l’Algérie française’’. Les manifestants se sont aligné en longue files, pour former une immense oriflamme humaine scandant tous un seul mot ‘’Tahia El Jazair’’. Les enfants devant les paras montant sur les épaules des adultes et tenant le vert blanc. Les CRS, épuisés se sont repliés des lieux des manifestants abandonnant le terrain aux paras de Massu. C’était un référendum sur le devenir de l’Algérie réclamé quelques semaines avant par le GPRA. Un jeune lance à l’officier des paras : « « Deux Gool (De Gaulle) ou trois Gool le but sera marqué » Le silence de la nuit est déchiré par les yous yous des algériennes qui surgissaient et retentissaient de tous les quartiers d’Alger. Les services français donnaient un chiffre de 150 manifestants tués et des dizaines de blessés. Coté algérien parle d’in millier de mort !

Dix mois après la manifestation historique du 11 décembre 1960, Paris est ébranlé par une nouvelle manifestation qui dénonçait le couvre feu imposé arbitrairement aux Algériens hommes, femme, enfants et bébés sont sortis dans Paris manifester leur revendication de la liberté et l’indépendance. Le 17 octobre 1961, était une journée aussi sanglante, où la police du sinistre préfet Papon, n’a ménagée aucun effort pour assassiner l’Algérien par balles, par coups de matraques et par noyade dans la scène.

Ainsi de la bataille d’Alger au 11 décembre 1960, un noyau d’officiers de l’armée française et de sa légion étrangère verse en 1961 dans l’activisme en faveur de l’Algérie française. Les généraux Salan, Jouhaux, Challe et Zeller tenterons un putsch contre le gouvernement de Paris en vu de renverser De Gaulle, isolés, malgré la présence du général Gardy ancien inspecteur de la légion étrangère, les représentants du putsch, ne parviennent pas à entrainer toute l’armée française en Algérie dans la révoltes, les uns à leur tête le sinistre général Edmond Jouhaux, d’origine juive, né à Bou Sfer Oran créeront l’escadron de la mort et rejoindront l’OAS, parmi eux nombre de la population des juifs d’Algérie naturalisés français, ouvrons une étape d’assassinat, de destruction et d’incendie à l’encontre des Algériens et des français pacifiste ainsi que les militaires du contingent. Cette étape durera jusqu’au 3 juillet 1962.

Les accords d’Evian, n’étaient pas un processus de paix, mais bel et bien l’évacuation du colonialisme et le retour de la souveraineté nationale de l’Algérie. Krim le chef de la délégation Algérienne était infranchissable dans l’exigence du GPRA. D’ailleurs le jour où il a quitté l’Algérie après l’indépendance, il a catégoriquement refusé de mettre ses pieds en France Il a rejoint l’Allemagne où il fut assassiné à Frankfurt, selon une enquête indépendante des anciens membres du service action du SDECE ralliés à l’OAS. «C’est là que le FLN est intervenu pour encadrer la manifestation. ». Une sorte de récupération ! Des drapeaux seront distribués. C’est à ce moment-là que la marche du 11 décembre sera décidée. Et ce fameux 11 décembre, des milliers d’Algériens sortiront dans les rues, brandissant des drapeaux verts et blancs et scandant des slogans nationalistes : «Vive l’Algérie» ; «L’Algérie algérienne» ; «L’Algérie musulmane» ; «Vive Ferhat Abbas». 103 martyrs et des centaines de blessés seront dénombrés parmi les manifestants. Saliha Ouatiki, à peine âgée de 10 ans, fut la première martyre à Belcourt. Son frère témoigne : «C’était une moudjahida à part entière. Porteuse de cartable, elle transportait tracts et armes. Ce jour-là, portée sur les épaules d’un manifestant, en tête du cortège, elle brandissait fièrement le drapeau algérien scandant «Tahia El- Djazaïr». Elle mourra sous les rafales meurtrières des Français.»

L’année 1960, commence par le lieutenant Nicolas Kayanakis qui publie son livre ‘’Algérie 1960, la victoire trahie’’. ISBN 3-932711-16-5, édition Atlantis. L’auteur raconte ; « "De gaulle écrit : " Du trois au sept Mars 60, je vais revoir l'armée d'Algérie ...Aux points les plus sensibles des zones les plus actives : ..., Catinat, col de Tamentout, Batna..." (Mémoires d'espoir, La renaissance, op. cit.). " Au col de Tamentout, le Lieutenant Kayanakis avait été chargé, le 3 mars, de protéger la D.Z. avec sa compagnie portée, non sans la recommandation. "Dirigez vos mitrailleuses vers la foret et non vers l’hélicoptère qui doit se poser." Mais De gaulle a préféré pour endoctriner les officiers de la 25e D.P., se poser, en dernière heure, dans la plaine de Redjaz, sur le terrain privé de Gratien Faure, vice-président de l'Assemblée algérienne. La "mémoire" peut préférer les programmes aux réalisations."

A Azziz, devant des officiers étonnés, De gaulle inaugure une nouvelle phase de langue de bois, " l'Algérie sera algérienne ". On rappelle les étapes: Juin 1958 : "Français à part entière... terre française aujourd'hui et pour toujours... Vive l'Algérie française!" Octobre 1958 : la "paix des braves". Septembre 1959 : l'autodétermination à trois branches, la sécession condamnée. Janvier 1960 : "la solution la plus française". Mars 1960 : la "francisation" est écartée, l'Algérie sera "algérienne". Juillet 1960 : l'Algérie aura son gouvernement. Novembre 1960 : elle sera un État. Avril 1961 : cet État sera indépendant. Décembre 1961: en tout état de cause, on " dégage" et on s'en va! 4 Septembre 1963, pour féliciter Ben Bella de son "élection" à la présidence de la république algérienne : " je vous adresse mes félicitations et forme des vœux pour votre bonheur personnel, le succès de votre mission ainsi que pour l'heureux avenir du peuple algérien car cette indépendance nous l'avons voulue et aidée.

Le 4 mars, dans sa visite à Batna, De gaulle déclare : « Ce que les gens de Ferhat Abbas appellent l'indépendance n'est pas concevable, car l'Algérie séparée de la France ne vivrait pas. Ce serait la misère, la clochardisation, la catastrophe ».

Le service de presse de De gaulle donne aux journaux d'Algérie la déclaration suivante "il n'y aura pas de Dien bien Phu en Algérie, la France restera. Le même jour à Paris coté de Drancy, une bataille rangée entre algériens s’est soldée par la mort de 7 personnes et 8 blessés. Le 9 mars, la résistance algérienne fait dérailler le train rapide, Paris-Nice, au niveau de Serezin en Isère, on déplore 13 blessés dont 4 très gravement. Le 13 mars, l’ALN structurée au Maroc sous le commandement de Houari Boumediene lance sa première opération en pénétrant en territoire algérien et le lendemain .14 Mars 1960 :A Tunis, le GPRA regrette que "De gaulle ait fermé la porte à la négociation et à la paix… nous poursuivrons le combat jusqu'à l'indépendance ". Le 17 mars 1960: Si Salah, chef de la willaya 4 (algérois) et trois de ses principaux cadres rencontrent le cadi (fonctionnaire français) de Médéa, un algérien proche des nationalistes et lui exposent leur intention de discuter les conditions de la paix des braves. Le cadi en parle à sa hiérarchie (le procureur général à Alger) qui en parle à son ministre (Michelet) qui rend compte à Debré. Il a un document signé de Si Salah et des autres cadres, "le porteur de ce document est autorisé à porter à votre connaissance ce qui suit : des officiers de l'A.L.N. exprimant théoriquement les vues d'une grande partie des maquis et représentant officiellement un fort contingent des combattants veulent étudier les moyens de réaliser l'entente entre ceux qui, dans chaque camp se battent véritablement, sur les fronts politiques et militaires, pour l'émancipation de l'Algérie." 20 Mars 1960, Dans le treizième arrondissement de Paris, où résident 5000 musulmans originaires d'Algérie, la police vide certains des hôtels occupés par eux, les recase dans le dix huitième et en banlieue et occupe ces hôtels réquisitionnés par d'autres musulmans, une centaine en tout, vêtus comme les policiers, mais avec un calot bleu au lieu du képi.

Il s'agit des collabos (ils préfèrent se nommer "policiers" et d'ailleurs officiellement ils sont des policiers auxiliaires) du capitaine Montaner, un pied noir parlant arabe et kabyle

La plupart ont été recrutés dès Décembre dans des SAS parmi les volontaires désireux de s'engager et à qui l’occupant leur a proposé cette aventure. Ils ont été formés à Romainville, au fort de Noisy. Par une coïncidence pas croyable, ce fort abrite aussi la branche action du SDECE, dont les opérations ont été baptisées par les journalistes du nom de main rouge. Montaner était responsable de la SAT de Nanterre, un organisme social, mais faisant du renseignement. Il avait plusieurs fois proposé la création de ces collabos pour mieux pénétrer le milieu algérien, plusieurs fois cela avait été rejeté, mais la situation en Algérie et sa détérioration en France avait conduit Jacques Debré a (enfin) en décider la création. Il aura jusqu'à 400 hommes, tous agissaient en civil. L'un d'eux, Belaï Mohamed sera griévement blessé par balles rue Richard Lenoir, il décédera en mai à la clinique des gardiens de la paix. 21 Mars 1960 début de la grève de la faim de 150 militants algériens détenus aux baumettes à Marseille, l’occupant répond le lendemain par la condamnation à mort de 55 activistes du FLN, accusés d’avoir tués «3 sous officiers et cinq soldats à Timimoum. Le 26 mars le ministre Michelet, informera le GPRA des négociations entamées avec le commandant Si Salah et la wilaya 4. Si Salah sera tué le 18 juin. Le 27 mars Le monde arabe mobilise des volontaires pour l'Algérie, 200 égyptiens sont envoyés en Tunisie.28 Mars 1960 : Agissant sur des renseignements fournis par un traitre, agent double, le service action du SDECE, cible le colonel Lotfi, chef de la wilaya 5, qui devrait en compagnie d’un groupe de l’ALN se dirigeait vers le sud algérien, pour éviter la ligne Challe, muni d’une radio et d’un code connu par le sdece et qui a permis de les localiser, jusqu’à une zone favorable où une bataille s’est déroulée, dans laquelle les combattants avec le colonel Lotfi sont tombés au champs d’honneur, donnés par une ordure de collabos.

Une opération des services secrets aboutit à stopper tempérament la willaya 5 (Oranie). La L’ALN intérieure réclamant des hommes et des armes, le F.L.N. extérieur avait décidé que les trois patrons officiels des willayas à l'extérieur devaient rejoindre leur poste. Avertis par un agent double, le deuxième bureau cible Lofti, patron de la willaya 5, dont le trajet par le sud Oranais permettait de monter une opération de substitution plus facile que pour les patrons des willayas une et deux, obligés de franchir le barrage avec tout ce que cela implique. Le groupe venant du Maroc, passant par le grand sud pour éviter le barrage, est petit pour échapper aux recherches,(une vingtaine d'hommes) mais muni d'un poste de radio et d'un code connu. Cela permet de le suivre, puis dans une zone favorable, de l'encercler et de le détruire. Pendant plusieurs mois les hommes du deuxième bureau prendront sa place, inventant des incidents qui justifient qu'il ne rejoigne pas ses troupes, et, grâce aux cachets et aux signatures retrouvés, donnant des ordres à ce qui subsiste de la willaya 5. C'est courant Mars que Challe se heurte brutalement à Debré et à De gaulle. Il quitte son poste à regret (de n'avoir pu finir ses opérations dans l'est, de ne pas suivre jusqu'au bout l'affaire Si Salah, de ne finalement pas aller remplacer Ely mais de se retrouver dans la cage dorée de l'O.T.A.N. ...) Il a fait un planning qui le mène, de cérémonies d'adieu en passage de consignes, jusqu'au 23 Avril. On lui demande de faire plus vite, il refuse. Début avril Debré débarque avec la grande croix de la légion d'honneur et la valeur militaire et lui demande après une grandiose cérémonie de quitter Alger sous deux jours. Challe refuse le tout. Il campe sur ses positions Delouvrier intercède, le temps passe, finalement le 21 avril De gaulle donne son accord pour un départ le 23 (!). Pas chien il remettra à Challe les décorations promises le 6 Mai aux invalides. Le 1er avril 1960, une deuxième bombe atomique est explosée à Regane en Algérie. 6 Avril 1960 : à Toulon, une bombe posée derrière la porte de l'appartement du commissaire chargé de la lutte anti F.L.N. explose et blesse le commissaire. Le 7 Avril 1960 : Habib Bourguiba Président de la Tunisie devant l'assemblée Tunisienne : "je me suis trompé en faisant confiance au général de Gaulle, la France est incapable de résoudre seule la crise algérienne." Le 9 Avril 1960 : Ahmed Ben Cherif, ancien officier de l'armée française, rallié au F.L.N. moyennant l'égorgement de ses soldats, réfugié en Tunisie, arrive à franchir la ligne Maurice dans l'intention de contrecarrer Amirouche dans toutes les willayas et en particulier chez Si Salah par la bleuit. Certains subodorent que le FLN a été averti par le ministre de la justice Michelet des tractations en cours avec Si Salah. Le 11 Avril 1960 une bombe préparée par le FLN pour exploser sur le passage de Debré, premier ministre, près de Tizi Ouzou explose prématurément. Alors qu’Arnauld, aveugle de guerre, ancien président des anciens combattants d'Algérie, incarcéré à la Santé pour cause d'activisme contre la guerre d’Algérie, remis en liberté mais interdit du territoire algérien. Le comité des affaires algériennes du jour émet en direction des employeurs métropolitains une note les incitant à embaucher en priorité les français de souche nord africaine et marginaliser les algériens. Le 15 avril, Si Salah adresse un message chiffré au GPRA "Puisqu'il semble définitivement établi que nous n'entretiendrons entre nous qu'un langage de sourds, nous nous permettons de vous envoyer ce dernier message... Vous avez interrompu radicalement tout acheminement de compagnies et de matériel de guerre depuis 1958... Nous vous avons alerté lors des tragiques événements de la willaya VI …La willaya I n'a pas de chef, la willaya III également. Vous n'avez rien fait pour soulager cette dernière. La willaya I et la willaya V se pacifient et se constituent en auto-défense sous allure inquiétante... l'Algérie, devenue vaste champ de bataille, se caractérise: willaya IV du moins, par les regroupements de toute situation. …Vous avez de tout temps méconnu la situation du peuple et de l'A.L.N. Vous êtes enlisés dans la bureaucratie. ; … Ne pouvons plus en aucune manière assister les bras croisés à l'anéantissement progressif de notre chère A.L.N."Si Salah n'est pas un lettré mais son message reflète bien la situation Arrêt des renforts de toute nature, extension de la pacification française, vindicte contre les gouvernants du GPRA. Le commandement français est bien renseigné sur l'état d'esprit qui règne en willaya IV. Non seulement tous les radiogrammes algériens sont interceptés et décryptés, mais encore le deuxième bureau a des indicateurs collabos solides et des agents influents qui contribuent à distiller et accentuer le désarroi. Des contacts sont pris dès février 1960, alors que Challe est encore comandant en chef. Les préliminaires sont assez longs. Les chefs rebelles veulent s'assurer de l'unanimité de leurs troupes et leurs communications sont difficiles. Pour les Français, un grand espoir s'est levé; l'heure de la paix des braves annoncée par de Gaulle n'a-t-elle pas sonné ? Ils ne cachent pas aux Algériens qu'un ralliement négocié pourrait être une solution honorable à un conflit présentement sans issue. Preuve de l'intérêt apporté à l'affaire, des émissaires français sont désignés au plus haut. Bernard Tricot est celui de l'Elysée, le colonel Mathon, celui de Matignon. Le président de la République, son Premier ministre sont parfaitement informés de ce qui se trame à la préfecture de Médéa ou au mess des officiers du secteur de Damiette. Montagnon, la guerre d'Algérie, éditions Pygmalion, 1984, ISBN 2-85-704-171-1

Au cours des réunions qui suivront, que Si Salah conduit personnellement, il déclare "les maquisards voient bien naître sous leurs yeux, sous l'aiguillon de la rébellion et aussi sous l'impulsion de l'armée, une Algérie nouvelle où les français conserveront leur place, mais ni les Borgeaud ni les Laquières."



Le professeur Francis Jeanson, chef du réseau de porteurs de valises du FLN d'agents de renseignements et de distributeurs d'armes, en fuite, donne une conférence de presse à Paris. Le 16 Avril 1960 le FLN, dans un éditorial de son journal publié à Tunis, El Moujahid, menace officiellement de mort les candidats aux futures élections cantonales. Le 22 Avril: un journaliste qui a assisté, seul français, à une conférence de presse donnée par Francis Jeanson, porteur d'armes et d'argent escroqué dans des valises, en fuite, est inculpé pour non dénonciation. Le 23 Avril 1.960 une grenade explose dans un café à Oran, 8 blessés. Le même jour Mendés France recommande que la ligne Maurice soit gardée par des casques bleus. Le Président du Front National pour L'Intégration et la Fraternisation inculpé pour activisme. (Atteinte à la sûreté de l'état). Le 30 Avril, Benali Youcef, agent hors cadre de la police auxiliaire parisienne, matricule 029 (c'est à dire agissant en civil pour espionner la résistance) est abattu à Paris rue Moufetard. Le 1er Mai 1.960 à Pékin, une délégation du GPRA est reçue en grande pompe par les communistes, ils l'assurent de tout leur soutien. Le 4 Mai à Paris le FLN tente d'exécuter le député d'Alger Robert Abdesselam, ancien champion de tennis et collabo. Son garde du corps est tué, lui-même grièvement blessé. Abdesselam est un des membres de la délégation française aux nations unies, en 56, 59,60 et 61. Il sera député d'Alger de 58 à 62. Il observera avec chagrin les évolutions de De Gaulle, qui ne l'écoutera pas plus que ses autres collègues, il sympathise avec l’OAS. Le 10 mai, le FLN fait campagne pour l'abstention aux cantonales, menaces de mort pour les votants. Une statistique récapitule les opérations sur le territoire métropolitain depuis 1956. Elle enregistre 77 tués et 486 blessés parmi les civils européens, 36 tués et 249 blessés parmi les policiers et les militaires, 2679 tués et 6284 blessés parmi les musulmans. Les forces de sécurité ont saisi 3080 pistolets et 111 armes automatiques, ainsi que 236 millions de francs. Cette statistique est diffusée à l'occasion de la mort du brigadier de police Magnieu. Des " officiers de l’ALN" s'élèvent au sein de la willaya 3 contre le GPRA et les "tunisiens", accusés de se prélasser dans les palaces et de mépriser les militants de l'intérieur. Les services français, occupés avec l'affaire Si Salah ne saisissent pas cette opportunité. C'est seulement après que de Gaulle ait méprisé la solution apportée par Si Salah (et Challe) qu'ils reprennent contact, mais n'obtiennent que des ralliements individuels. Le 12 Mai 1960 à Tunis Ferhat Abbas donne une consigne de boycott des élections cantonales.

La guerre d’Algérie, pénétrait au cœur de la France, Paris et Lyon, contribuent dans la résistance, des centaines de collabos sont recrutés, mais la plupart exécutés par la résistance

Le figaro publie les chiffres officiels des activités du FLN en métropole : 1956 : 1270 attaques, 78 tués, 558 blessés, 1715 arrestations. 1957 : 3223 attaques, 837 tués, 3272 blessés, 4819 arrestations. 1958 : 2848 attaques, 954 tués, 1982 blessés, 11490 arrestations. 1959 : 1662 attaques, 715 tués, 931 blessés, 8573 arrestations. 1960 : (4 premiers mois) 203 tués, 276 blessés, 2958 arrestations.

On constate que la situation en France se gangrène, les chiffres le prouvent. Le Figaro ne souligne pas qu’au total ces 2792 tués représentent un pour cent des algériens en France et les 7019 blessés, 3 % ce qui laisse augurer de l'enthousiasme avec lequel le FLN est accueilli par les algériens. Le 13 Mai la DST arrête treize personnes à Paris, membre d'un réseau FLN chargé d'abattre des policiers. Elle saisit des armes et des plans des domiciles et des photos de trente policiers destinés à être abattus. Le PC était dans l'appartement d'une étudiante allemande, Inge Huscholtz. Le 19 Mai A Oran un Algérien, candidat aux élections législatives sur une liste de soutien au général de Gaulle est exécuté. Le 24 Mai L'abbé Kerlan, breton qui avait caché et aidé des membres du FLN est condamné à cinq ans de prison avec sursis. Le 26 Mai l'ancien officier de l’armée française Saddok, qui avait rejoint l’ALN est fait prisonnier sur renseignements dans l'ouest Oranais.

Le Révolution a été bien infiltrée par les collabos traitres, une liste de leurs noms et postes sera publiée prochainement

Le sdece reçoit une information importante d’un collabo bien introduit à Tunis : Depuis quelque temps déjà, les officiers du deuxième bureau français ont découvert que les matrices du journal "El Moujahid". Edité à Tunis sont ensuite transférées au Maroc pour y être imprimées. L'avion qui opère le transfert est un avion de ligne qui fait escale à Alger. Le deuxième bureau a pris l'habitude de modifier le contenu du journal. A l'approche des élections cantonales, ils remplacent le discours de Ferhat Abbas demandant l'abstention par une grande déclaration comme quoi le vote est un devoir, tiré de ses œuvres complètes, du temps de l'UDMA. Du coup la presse progressiste française, qui tire ses opinions de la lecture d’El Moujahid, donne l’alerte. Alors que le FLN à Paris a récupéré un fichier complet du FPA et des collabos et leurs chefs et officiers traitants. Le 27 Mai, Maître Vergés et Ben Abdallah, avocats du F.L.N., sont inculpés d'atteinte à la sûreté de l'état, mais laissés en liberté provisoire. Le 30 Mai Parmi les conseillers généraux élus,( tous des collabos) le Bachagha Boualem, Saadsi, Burgat, Banallah, Badredine, Manem, madame Lagaillarde, Sid Cara,( maire de Misserghin) Augarde. Décidemment, les collabos, ne veulent pas disparaître. Le ministre de l’information Jacques Soustelle, engagé pour l’Algérie Française, reconnait que l’appel du GPRA pour le boycott des cantonales a été suivi en quelque sorte. Il déclare que le sens des élections cantonales en Algérie.(Vérités sur l'Algérie et le Sahara, 2 juin 1960)



Hi Abdelaziz DJABALI., amine has commented on: "Urgent : Une TV algérienne sur Internet confond Mohammed VI et Bouteflika en déclarant le roi du Maroc gravement malade" ---- Avec tous le respect que je Avec tous le respect que je dois au peuple algérien, cette question du Harkis, plus la question en cause du Sahara marocain, n'est qu'un résultat direct du période coloniale que les deux peuples marocain et algérien souffrent encore de ses conséquences . Les harkis étaient des traitres, mais sont ils pas victimes de 162 ans de colonisation et d'endoctrinement ?Il est pas temps de tourner la page ? le régime algérien a offert l’amnistie pour les soit disant criminels de FIS, mais pourquoi pas pour les Harkis? NB: J'ai entendu dire que Zidane est un fils de harki, et pourtant il a été reçu et présenté comme un héro algérien . ​ -RÉPONSE : -​SI LE SAHARA OCCIDENTAL EST MAROCAIN, L'ALGÉRIE AUSSI EST FRANÇAISE. ​-​Qu'est ce qu'elle a avoir la dedans, la question du Sahara occidentale, ​-​que vous essayez communément d'appelé le Sahara marocain, ​-​nous les Algériens, nous ne ne soufrons d'aucune conséquences, ​-​ceux qui souffrent des conséquences c'est bien vous les marocains, ​-​à vous on vous a octroyé le protectorat, ou ​l'​indépendance, en 1956​; -​ vo​us vous est contentés de ce que la France vous a gratifiées comme aumône, ​-​grâce à la bénédictions des juifs résidant au Maroc qui ont intercédés en votre faveur, auprès du Gouvernement Français de l'époque, ​-​vous vous est tut, pas un mot, pas une revendication, ​-​bouche cousue, pieds liés, les mains derrière le dos, silence de morts, ​-​Par contre vos maîtres les Algériens​, -​ont Arraché (Je dis bien arracher, et je pèse bien mes mots), leur indépendance au prix d'un lourd tribu et sacrifices, ​-​et un dur bras de Fer, entre d'un coté le Général De Gaule qui voulait gardé le Sahara comme partie intégrante à la France, ​-​d'ailleurs dés la découverte du pétrole, il n'était plus question d'indépendance pour l'Algérie, ​-​et le Général Salan ainsi que les pieds noirs qui voulaient coûte que coûte garder l'Algérie-Française, ​-​les Algériens conscients de leur sacrifice, et de leur volonté, d'aller jusqu'au bout de leurs revendications, ​-​ quitte a se faire anéantir jusqu'au dernier des Algériens, ​-​ne voulant faire aucune concession à la France, ​-​Quitte à Maintenir La Guerre et Le Maquis Encore Des Années, ​-​d'ailleurs la Révolution Algérienne a été exporté au cœur même de la France, ​ ​-​où Jacques SOUSTELLE, a failli de peu échappé à un attentat des commandos du FLN, ​-​Certains Pourparlers Algériens à L Époques, Voulaient Grignotés Un Peu D'indépendance, ​-​mais pour L'A.L.N., il n’était pas question d’abdiqué, ​-​L'Armée Des Frontières Était Le Second Souffle De L'Armée De Libération Nationale, Et De La Révolution Algérienne, ​-​Elle Était Nombreuse, Moderne, Bien Dotée, Bien Organisée, Et Bien Entraînée, ​-​La FRANCE, Ainsi Que Le Pacte Atlantique N'ont Pas Réussis à La Mettre à Genoux, ​-​C'étaient Des Hommes Qui Avaient Dieu Et L' Amour De La Patrie Dans Leur Cœur, ​-​Refusant Toutes Formes De Bradage De L' ALGÉRIE; ​-​Par contre vous les ​M​arocains, vous n'avez rien vécus comme guerre de libération, ​-​ à part quelques escarmouches aux fusils de chasse, ou aux Tromblons, ​-​on vous a Octroyé votre indépendance, sur un plateau d'argent, ​-​et (Je le répète une deuxième fois), c'est grâce à l’intercession auprès de la France, ​-​de la communautés juive vivant au Maroc que vous aviez eu votre indépendance, ​-​ d'ailleurs ce sont eux les juifs, qui gèrent et jusqu'à l'heure actuelle la gestion, ​-​et les affaires du Maroc et de la monarchie corrompue, jusqu'au plus haut niveau, ​-​mêmes les prêches du vendredi, et les fetwas émanent des rabbins juifs, ​-​un Monarque corrompu et soudoyé à la solde d Israël, ​-​et vous vouliez aussi le prêt à emporter, ​-​une fois la guerre de libération terminée, ​-​vous avez voulu vous emparez de Tindouf, comme étant faisant partie intégrante du Maroc, ​-​pourquoi ne l'avez vous pas revendiqué dans vos pourparlers avec la France ? ​-​pourquoi n'avez vous pas, revendiquez le Sahara Occidental qui était sous domination espagnole ? ​-​vous avez peur que l'on vous brûle le sable sous vos pieds, ​-​pourquoi vos villes, à l'exemple de Ceta et Mlila, sont elles encore sous domination espagnole ? ​-​pourquoi les citoyens marocains qui y vivent, ont refusés de s'intégrer au Maroc ? ​-​vous voulez, non pas du pain, mais du gâteau sur la planche, ​-​en ce qui concernent les harkis, ils ont choisis le chemin de la honte et de l'avilissement, ​-​ils ont choisis leurs destin, ils voulaient restés avilies, et honnis jusqu'à la fin de leurs jours, ​-​qu'ils aillent aux diables, ne reste dans l'oued que ses rocs, ​-​et la page des harkis, ne sera jamais tournée, mais placardée. ​-​le régime algérien a offert l’amnistie pour les soit disant criminels du FIS, ​-​mais pourquoi pas pour les Harkis? ​-​ce n'est pas kif kif, les islamistes algériens, hacha, n'étaient pas des traîtres, ​-​ils avait un différend avec l'état, qui s'est retourné contre eux, ​-​n'ayant pas jouer franc jeu avec eux, ils avaient gagnés toutes les élections, ​-​après que l'état leur aient les garantis le bon déroulement des élections, législatives, et présidentielles, ​-​avant qu'il​ n'ai eu​ un revirement et un chamboulement de la situation, ​-​ce fut un désordre totale, le FIS, croyait qu'il était assez fort pour qu'on ne se joue pas de lui, ​-​et pour faire justice soit même, il est tombé dans le piège, ​-​après qu'il a été infiltrée noyautée par des éléments qui ne v​o​ul​ai​ent pas du bien à l'Algérie, ​-​et ne la port​ait​ pas dans leurs cœur, ​-​le FIS a jouer avec le feu, il ne s'est pas uniquement brûlé les doigts, mais il s'est consumé à 90%, pour ne pas dire totalement, ​-​en Comparaison les Harkis et ce que vous appelez les criminels du FIS, ​-​ il y a une grande différence, telle la distance existante entre le ciel et la terre, ​-​entre les éléments du FIS, et les traîtres Harkis. ​-​vous avez ouïe dire que Zidane était un fils de harkis, et il a été bien reçu, ​-​l'état Algérienne, n'est pas ​dupe et ​sotte à ce point, ​-​elle sait distinguée, et différencier le bon grain de l'ivraie, ​il y​'​a harkis et harkis, ​-​en Kabylie par exemple, sur une dizaine d'hommes, il y​'​avais cinq qui rejoindrons les maquis, ​-​et les cinq autres s'enrôleront dans l'armée coloniale, ​-​le jour par ​où passe la colonne française, la nuit les ​M​oudjahidines emprunterons les mêmes chemins et les mêmes sentiers, ​-​ramasseront dans les bosquets et les caches, des vivres, des munitions, des messages contenant des informations, des indices, des codes, etc.etc.. ​-​ce ne sont pas des Harkis, mais de véritables agents de liaisons, ​-​qui ont étaient d’un grand apports pour la Révolution Algérienne.
Abdelaziz DJABALI - Retraité - Annaba, Algérie

17/12/2015 - 289218

Commentaires

-EN HOMMAGE AUX ENFANTS DE LA RÉVOLUTION, ET DE L INDÉPENDANCE. -Je me rappel lors d'une manifestation des années 60 à béjaia, -à l'époque nous habitions les bâtiments de la cité Bordeaux, -et c'était nous les petits enfants qui avaient les premiers commencées a manifesté en scandant : - Algérie Algérienne, Tahya el Djazair etc...etc.. -puis les grands se mêlèrent à notre groupe, pour ainsi devenir au fur et mesure une immense foule, -une véritable marais humaine, -des hommes, des femmes, et des enfants et tout le monde scandait les mêmes slogans mêlés aux youyous, - c'était la première fois de ma vie que je voyais le drapeau algérien, il y en avais pas beaucoup, -j'étais au premier plan parmi les bambins de mon âge, j'avais 8 ans, -en descendant la ruelle, tout en criant avec la force de toutes mes cordes vocale, -Tahya el Djazair, je m’époumonai, - c'est alors que que j'aperçus un soldat français entrain de placer au milieu de la rue une mitrailleuse type 24, -à ce moment là, j'ai vite deviné la tournure de la situation et des événements, j'ai fuis en courant à la maison, -peu après, j'ai entendu des coups de feux, par saccades, et par rafales ininterrompus, -j'ai entendu des cris, des hurlements, mêlés aux slogans, -les gens fuyaient dans tous les sens, entraient dans les maisons, puis revenaient à la charge, -les soldats français courraient derrière eux, tiraient sans pitié, -défonçaient dans un brouhaha indescriptible, -et un vacarme terrible et assourdissant les portes à coups de crosses, -de godasse et à l'aide de pelles métalliques qu'ils portaient à leurs ceintures; -je regardais la scène par les fentes de la fenêtre de notre salon, -je voyais les gens traînées les morts, les blessés, le sang était partout, - c'était un jour terrible et indescriptible, j'ai failli mourir de peur, -ce jour là j'étais inconsolable, -j'aperçois une jeune fille aux prises avec un soldat qui tentait de lui arrachait le drapeau algérien qu'elle portait sur elle, - il lui déchira le corsage de sa robe, découvrant ainsi sa poitrine, -un autre algérien accouru vers elle, dans un élan fraternel et de solidarité, -et l'enveloppa de sa veste, l'armée coloniale tire sur les manifestants, -les béjaouis répliquaient par des jets de pierres, et cela jusqu'à la tombée de la nuit, -chaque algérien qui tombait sous les balles étaient accueilli, par les youyous des femmes; -la citée était totalement quadrillée; -le lendemain on enterra les morts au cimetière de Sidi Mhamed juste à coté de notre cité, -ce jour là, j'ai su ce que valait le courage, la bravoure et le patriotisme des algériens, -sans oublier le jour ou l'armée coloniale larguait des tracts par hélicoptère annonçant la mort du colonel Amirouche, -et en même temps la fin de la rébellion, -que le FLN était décapité, -sans oublier ainsi le 19 Mars 1962, et ce qui s en suivit après avec les OAS et ses attentats, -les meetings que tenaient les responsables du FLN, et de L'ALN, devant le palier de notre maison,qui donnait sur une grande cour ou parking, -la confection des drapeaux algériens, -les discours politiques, -les Anachides qu'on nous apprenaient dans les garages de la citée, - les écriteaux sur les murs, et les frontons des immeubles et des bâtiments tel : -Vive le FLN, -Vive L'ALN, -un seul héros le peuple, -votez oui FLN, -gloire à nos martyrs, -Allah Yerham Echouhadda, -le jour du référendum, -et enfin le jour de gloire, -5 JUILLET 1962, jour de l'indépendance, -nous étions les enfants de la révolution, -les enfants de l'indépendance, -et ce que j'ai relaté n'est qu'une de toutes les manifestations vécues à béjaia. http://oumma.com/sites/default/files/drapeau_algerine.jpg
Abdelaziz DJABALI - Retraité - Annaba, Algérie

16/12/2015 - 289163

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-EN HOMMAGE AUX ENFANTS DE LA RÉVOLUTION, ET DE L INDÉPENDANCE. -Je me rappel lors d'une manifestation des années 60 à béjaia, -à l'époque nous habitions les bâtiments de la cité Bordeaux, -et c'était nous les petits enfants qui avaient les premiers commencées a manifesté en scandant : - Algérie Algérienne, Tahya el Djazair etc...etc.. -puis les grands se mêlèrent à notre groupe, pour ainsi devenir au fur et mesure une immense foule, -une véritable marais humaine, -des hommes, des femmes, et des enfants et tout le monde scandait les mêmes slogans mêlés aux youyous, - c'était la première fois de ma vie que je voyais le drapeau algérien, il y en avais pas beaucoup, -j'étais au premier plan parmi les bambins de mon âge, j'avais 8 ans, -en descendant la ruelle, tout en criant avec la force de toutes mes cordes vocale, -Tahya el Djazair, je m’époumonai, - c'est alors que que j'aperçus un soldat français entrain de placer au milieu de la rue une mitrailleuse type 24, -à ce moment là, j'ai vite deviné la tournure de la situation et des événements, j'ai fuis en courant à la maison, -peu après, j'ai entendu des coups de feux, par saccades, et par rafales ininterrompus, -j'ai entendu des cris, des hurlements, mêlés aux slogans, -les gens fuyaient dans tous les sens, entraient dans les maisons, puis revenaient à la charge, -les soldats français courraient derrière eux, tiraient sans pitié, -défonçaient dans un brouhaha indescriptible, -et un vacarme terrible et assourdissant les portes à coups de crosses, -de godasse et à l'aide de pelles métalliques qu'ils portaient à leurs ceintures; -je regardais la scène par les fentes de la fenêtre de notre salon, -je voyais les gens traînées les morts, les blessés, le sang était partout, - c'était un jour terrible et indescriptible, j'ai failli mourir de peur, -ce jour là j'étais inconsolable, -j'aperçois une jeune fille aux prises avec un soldat qui tentait de lui arrachait le drapeau algérien qu'elle portait sur elle, - il lui déchira le corsage de sa robe, découvrant ainsi sa poitrine, -un autre algérien accouru vers elle, dans un élan fraternel et de solidarité, -et l'enveloppa de sa veste, l'armée coloniale tire sur les manifestants, -les béjaouis répliquaient par des jets de pierres, et cela jusqu'à la tombée de la nuit, -chaque algérien qui tombait sous les balles étaient accueilli, par les youyous des femmes; -la citée était totalement quadrillée; -le lendemain on enterra les morts au cimetière de Sidi Mhamed juste à coté de notre cité, -ce jour là, j'ai su ce que valait le courage, la bravoure et le patriotisme des algériens, -sans oublier le jour ou l'armée coloniale larguait des tracts par hélicoptère annonçant la mort du colonel Amirouche, -et en même temps la fin de la rébellion, -que le FLN était décapité, -sans oublier ainsi le 19 Mars 1962, et ce qui s en suivit après avec les OAS et ses attentats, -les meetings que tenaient les responsables du FLN, et de L'ALN, devant le palier de notre maison,qui donnait sur une grande cour ou parking, -la confection des drapeaux algériens, -les discours politiques, -les Anachides qu'on nous apprenaient dans les garages de la citée, - les écriteaux sur les murs, et les frontons des immeubles et des bâtiments tel : -Vive le FLN, -Vive L'ALN, -un seul héros le peuple, -votez oui FLN, -gloire à nos martyrs, -Allah Yerham Echouhadda, -le jour du référendum, -et enfin le jour de gloire, -5 JUILLET 1962, jour de l'indépendance, -nous étions les enfants de la révolution, -les enfants de l'indépendance, -et ce que j'ai relaté n'est qu'une de toutes les manifestations vécues à béjaia. http://oumma.com/sites/default/files/drapeau_algerine.jpg
Abdelaziz DJABALI - Retraité - Annaba, Algérie

12/12/2015 - 288564

Commentaires

https://www.youtube.com/results?search_query=11+decembre+1960+si+zoubir
rouchai mahrez - retraité - alger, Algérie

21/05/2015 - 258798

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