Algérie

5400 milliards de dinars au 1er trimestre 2014



5400 milliards de dinars au 1er trimestre 2014
Les crédits bancaires alloués aux entreprises économiques pour le financement de leurs programmes d'investissement ont atteint, au premier trimestre de l'année en cours, 5400 milliards de dinars, dont 2427 milliards de dinars destinés aux entreprises privées.C'est ce qu'a révélé, hier, Abderrazak Trabelsi, délégué général de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers (Abef). Intervenant lors de l'émission «l'invité de la rédaction» de la Chaîne III de la Radio nationale, M. Trabelsi a indiqué que les banques algériennes ne souffrent plus d'excès de liquidité du fait que «l'intervention des établissements bancaires dans l'économie par le financement a réduit leur surliquidité», notant par la même que «beaucoup de programmes économiques qui étaient pris en charge par le budget ont été débudgétisés et pris en charge par les banques».Il citera comme exemple le programme de logement promotionnel participatif (LPP) dont le montant est de 1060 milliards de dinars, ou encore «le financement d'investissement à long terme d'entreprises structurantes comme Sonelgaz qui a bénéficié d'un crédit de 1400 milliards de dinars». Détaillant quelque peu les mesures devant entrer dans le cadre de ce qui est appelé la «2e génération des réformes bancaires», le représentant de l'Abef a expliqué que la Banque d'Algérie procédera prochainement, en plus de la mise en place d'actions de facilitation en direction des entreprises, à la promulgation de trois règlements pour améliorer le cadre prudentiel et le ramener aux niveaux internationaux (Ball II et Ball III).Concernant le paiement électronique qui tarde à voir le jour, M. Trabelsi a révélé que les banques ont créé une nouvelle instance appelée le GIE chargée d'organiser, de réguler et de parachever l'architecture du système de paiement électronique. Ce mode de paiement contribuera, selon lui, à réduire la circulation fiduciaire dans le pays, d'autant que celle-ci a atteint un taux trop important estimé à 27%. Le représentant de l'Abef a précisé, cependant, qu'il faudrait préalablement assurer la sécurité et la certification électronique à travers la mise en place d'instances en charge de la certification électronique, du traitement des litiges et des arbitrages.Le ministre des Finances, Mohamed Djellab, a annoncé, dimanche dernier, qu'une nouvelle réforme du système financier, visant essentiellement à professionnaliser les banques et à diversifier les sources de financement de l'économie, sera lancée d'ici à la fin de l'année en cours.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)