Algérie

54 futurs officiers en formation



54 futurs officiers en formation
Durant cinq jours, du 10 au 14 mai, Annaba vivra au rythme des interventions de spécialistes de l'administration appelés à intervenir sur la problématique de l'état civil conformément aux nouvelles dispositions prises par le ministère de l'intérieur.Il s'agit d'une démarche initiée dans le cadre de la politique des pouvoirs publics destinée à rapprocher l'administration du citoyen. Elle regroupe, depuis hier, 54fonctionnaires issus des communes des wilayas d'Annaba, El-Tarf, Guelma, Skikda et Constantine. Ils sont les hôtes de l'Institut de formation et de l'enseignement professionnels de Bouhdid de Annaba lieu de déroulement du stage. A l'issue duquel, ces fonctionnaires formeront la première fournée d'officiers d'état civil. Selon nos sources, ils seront eux-mêmes appelés à encadrer des stages similaires dans leur wilaya d'origine à l'issu de leur formation à Annaba. Les deux cadres formateurs, des directrices de la réglementation et de l'administration générale, présenteront des communications en relation directe avec le thème du stage principalement axé sur la retranscription des corrections sur l'état civil. Les participants sont appelés à débattre de leurs idées et expériences en la matière. Pour de nombreux observateurs de cet aspect important de la vie des citoyens, l'événement vaut plus par sa signification que par les joutes oratoires et les thèses soutenues. C'est qu'il intervient dans un contexte où se multiplient les plaintes des administrés auprès des ministères de l'intérieur et de la justice sur les nombreuses erreurs de transcriptions des noms prénoms des citoyens à la naissance ou lors de l'établissement de pièces d'état civil. Il intervient aussi au moment où en Algérie rares sont les citoyens à ne pas pâtir de ces erreurs commises par des préposés surchargés aux guichets. L'intervention des deux directrices est du reste attendue par les 54 futurs officiers d'état civil. Il faut croire que ce n'est nullement un hasard du calendrier si cette formation étalée sur cinq jours intervient au lendemain des déclarations des plus hauts responsables de l'Etat à mettre un terme aux lourdeurs bureaucratiques qui caractérisent nos administrations communales. Le fait d'attribuer des compétences d'officier à un chef de service d'état civil permet de croire que la démarche est à même de mettre un terme à des situations incongrues telles que celle des fautes de transcription de l'état civil. Durant cinq jours donc, les intervenants révèleront leur vision de cette mission dévolue à différents services du ministère de l'intérieur, dont la commune, sans aller dans des querelles de langues à utiliser. Cet aspect formant la panacée des maux auxquels est confronté l'état civil algérien devrait être tout de même abordé lors de ce stage. A travers le discours d'ouverture de la formation par le wali de Annaba par intérim, Mostefa Limani, en présence du représentant du ministère de l'Intérieur, les organisateurs donnent le ton de ce qui, durant ce stage, doit amener des clarifications dans les approches préconisées par les pouvoirs publics en termes d'état civil. Dans leur présentation des axes du stage, ils ont souligné l'importance du rôle de l'officier d'état civil où s'enchevêtrent des aspects institutionnels. C'est dire qu'après la mise à niveau des entreprises, c'est au tour de l'état civil d'en faire l'objet pour tenter de mettre un terme aux préoccupations endogènes et exogènes de transcription et de retranscription que vivent les citoyens.




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