Algérie

52e partie



Résumé : Par une nuit pluvieuse, Anissa mettra au monde une adorable petite fille. Mourad était déçu que ce ne soit pas un garçon... La jeune femme ne vivra plus que pour sa fille, et tint à lui donner la meilleure éducation possible.Anissa ressassait toute cette période alors que la nuit commençait à envahir les lieux, lui donnant un aspect lugubre. Elle se penche et allume la lampe de chevet, puis se redresse sur son lit.
Elle entend des pas dans le couloir. La porte de sa chambre s'ouvre toute grande, et Mourad méconnaissable, avec ses cheveux en broussaille et sa barbe hirsute, fait son entrée.
Sans même demander de ses nouvelles, il lance d'une voix bourrue :
-Tu vois où nous a menés ton entêtement à te rendre à cette fête.
Anissa, se relève un peu et agite sa main :
-Je ne me rends jamais à aucune fête, tu le sais bien, mais cette fois-ci, c'est ta s?ur qui nous a invités pour la circoncision de son fils.
-Tu trouves toujours des arguments pour te disculper.
-C'est la réalité.
Il se tut et tire une chaise pour s'asseoir. Il avait les yeux cernés et la mine épouvantable.
-Par ta faute, j'ai passé la nuit au commissariat. Une honte pour un type comme moi, qui n'avait jamais eu affaire à la police.
Comme elle ne disait rien, il poursuit :
-Il fallait que tu te rendes chez ta coiffeuse, pour te mettre sur ton trente-et-un, comme si cela était impératif, et en plus tu avais entraîné Ilham avec toi.
-Je ne pouvais la laisser seule à la maison. Ta mère a déjà affaire à ton père qui est alité depuis plusieurs années.
-Dans ce cas, tu aurais dû plutôt rester avec elle pour l'aider.
-Peut-être, mais tu sais bien que c'est elle qui avait insisté pour que nous nous rendions à cette fête, à laquelle elle ne pouvait pas elle-même assister.
-Tu as toujours réponse à tout.
Il passe une main dans ses cheveux :
-Je viens de voir Ilham. Elle dormait. On peut dire qu'elle l'a échappé belle.
-Je n'ai cessé de remercier Dieu de nous l'avoir rendue. Qui sait, ce qui aurait pu lui arriver, si elle n'avait pas eu cet accident.
-Elle aurait disparu, et je t'aurais tuée Anissa.
La jeune femme eut le souffle coupé. Elle déglutit et tente de réguler sa respiration, avant de répondre :
-Tu penses bien que je n'aurais jamais accepté que ma fille disparaisse. C'est un concours de circonstances si elle s'était égarée. Elle avait vu des filles jouer à la corde, et a voulu les rejoindre.
-Et pendant ce temps-là, tu étais en train de te faire peinturlurer
(À SUIVRE) Y. H.


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