Algérie

5000 policiers en formation pour devenir imams



Plus d'un an après l'arrivée massive de 5000 policiers à Alger, récoltés de tout le pays pour venir sécuriser la capitale du Royaume, un rapide bilan devrait s'imposer. Si effectivement, il n'y a pas eu de bombes à Alger depuis, on peut citer quelques actions de la police : une contribution exemplaire dans la complication de la circulation, l'arrestation d'un couple qui mangeait dans un parc pendant le Ramadhan, le refoulement de toute manifestation, l'arrestation de militants des droits de l'homme, des fermetures de débits de boissons et, surtout, des sermons répétés contre les femmes, surtout celles qui ne portent pas de hidjab et surtout, celles qui fument. Tout ça bien sûr pendant que la délinquance et la criminalité continuent d'augmenter à Alger, selon les derniers chiffres. S'agit-il d'une police de la morale ' Non, puisque tuer ou dévaliser quelqu'un n'est pas moral et que les vols et cambriolages sont en hausse. S'agit-il d'une police républicaine ' Non plus, puisqu'un républicain n'a pas à se mêler de la vie privée d'une femme ou d'un homme.Ce bilan très négatif établi, une rumeur affirme qu'il y a trop de policiers et pas assez d'imams, d'où l'idée de la DGSN d'en faire basculer une partie vers l'imamat. C'est une blague bien sûr, contrairement à celle-ci, arrivée il y a quelque temps. Une jeune femme en voiture, qui venait de se faire voler son portable sous le nez d'un policier, est allée se plaindre à ce dernier, digne représentant debout de l'ordre. Le policier lui a expliqué que si elle avait porté un hidjab, ce ne serait pas arrivé. La jeune femme ne s'est pas énervée, elle lui a simplement posé une question : « Et si c'était un homme qui s'était fait voler son portable, vous lui aurez également dit de mettre un hidjab ' » Le policier n'a bien sûr pas trouvé de réponse. Tout comme ses supérieurs à la question du rôle de la police aujourd'hui.


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