5000 armes de type B saisies par les Douanes

Quelque 5000 armes électriques ont été saisies au port, hier, par les éléments des Douanes algériennes relevant de la direction de la wilaya de Annaba, avons-nous appris de ce corps constitué.Domicilié dans la commune d'El Eulma (wilaya de Sétif), l'indélicat importateur a déclaré sur le manifeste que sa marchandise était composée d'articles électriques (lustres, lampes électriques?).Malheureusement pour lui, son conteneur a été ciblé pour passer une contre-visite. A la surprise des contrôleurs, il s'est avéré que la cargaison n'était autre que des cartons de produits prohibés. Il s'agit d'armes de catégorie B (tasers) utilisées par les services de sécurité, dont l'importation est strictement interdite.La fausse déclaration est sans appel. Au décompte, l'on signale des dizaines de cartons contenant près de 5000 tasers sous plusieurs objets dont 2490 torches, 490 smartphones et 2000 auto-défensifs.Le doute des douaniers a été motivé par les instructions de Abdelaziz Nouri, directeur de wilaya, qui soupçonnait l'origine chinoise de la marchandise. Selon les mêmes sources, ces armes saisies, très prisées par les bijoutiers, sont estimées à 5 millions de dinars. Outre la saisie de sa marchandise prohibée, l'indélicat importateur devra payer une forte amende après sa présentation devant le parquet de Annaba.«Mes services ont saisi, durant l'année 2015, plus de 250 000 cartouches et munitions, 600 torches pour fusil de guerre et autant de tasers», rappelle Abdelaziz Nouri, directeur des Douanes algériennes de la wilaya de Annaba.Qualifié également de «foudroyeur», le taser envoie sur sa cible une décharge électrique de plusieurs dizaines de milliers de volts. En Algérie, il est strictement interdit. Même en Europe où il est commercialisé, il suscite une controverse car il peut causer la mort de personnes fragiles.