Algérie

500 millions pour la famille Matoub PROCÈS GAGNE CONTRE 5 EDITEURS



500 millions pour la famille Matoub                                    PROCÈS GAGNE CONTRE 5 EDITEURS
Est-ce l'épilogue du feuilleton judiciaire du Rebelle'
Le représentant de l'Office national des droits d'auteur était absent lors du procès qui s'est déroulé avant-hier.
Le verdict dans l'affaire en appel, opposant les héritiers de Matoub Lounès à cinq éditeurs, sera connu le 12 janvier prochain. C'est ce qui a été annoncé suite à la tenue, avant-hier jeudi, du procès au niveau de la cour de Tizi Ouzou. A l'issue du procès, le procureur a requis la peine maximale à l'encontre des cinq accusés. La soeur de Matoub Lounès et sa mère étaient présentes dans la salle d'audience afin de faire valoir leurs droits et de se défendre. C'est le cas aussi des éditeurs qui ont fait appel suite au jugement de l'affaire une première fois le 9 juillet dernier par le tribunal correctionnel de Tizi Ouzou. A l'issue de ce procès, les cinq gérants des maisons d'édition Akbou Music, Sawt el andalib, Azwaw, Izem et Sharaphone ont été condamnés à une année de prison ferme et au versement de la somme de cent millions de centimes chacun, en guise de dommages et intérêts à la famille de Matoub Lounès, spoliée de ses droits, selon la soeur de Matoub Lounès. Cette dernière s'est montrée décidée à ne pas lâcher du lest dans cette affaire qui traîne depuis 1998, année de l'assassinat de Matoub Lounès. Malika Matoub a indiqué que depuis cette date, elle n'a aucune nouvelle du sort réservé aux produits artistiques de son défunt frère.
Les éditeurs, explique-t-elle, ne la consultent ni pour lui faire le point sur les ventes des produits en question, ni pour le lancement des compilations et de produits best of, une technique commerciale très en vogue ces dernières années, utilisée pour booster les ventes des artistes très demandés par le public. Malika Matoub aurait souhaité que l'affaire n'arrive pas devant les tribunaux et que les choses soient menées dans les règle de l'art mais, toujours selon les informations livrées par Malika Matoub, toutes ses tentatives de rentrer en contact avec les éditeurs incriminés sont restées vaines. C'est pourquoi, Malika Matoub à laquelle s'est jointe la mère du chanteur et la veuve de ce dernier, ont pris la résolution d'opter pour l'arbitrage neutre de la justice algérienne.
Malika Matoub a indiqué également que depuis l'assassinat de son frère, sa mère, sa belle-soeur et elle n'ont reçu aucun dinar des revenus des ventes des albums de Matoub. L'édition de plusieurs albums de Matoub Lounès par les mêmes éditeurs sans l'existence d'un contrat entre les deux parties est également au centre de ce litige.
Lors du procès de jeudi dernier, les mêmes propos que ceux tenus lors du premier procès le 9 juillet passé ont été réitérés de la part des deux parties en conflit. Le représentant de l'Office national des droits d'auteur était également absent lors du procès qui s'est déroulé avant-hier.


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