Algérie

500 000 candidats pour 8 500 postes


La journée sera longue, mais il faut mériter son poste de fonctionnaire en ces temps de crise. Une demi-heure sépare les épreuves de deux heures, et les candidats n'auront qu'une heure de pause déjeuner.Aujourd'hui, un demi-million de candidats se disputeront un peu plus de 8 500 postes. Le coup d'envoi sera donné à 8h30 quel que soit le poste convoité. Les épreuves se dérouleront jusqu'à 19h. La journée sera longue, mais il faut mériter son poste de fonctionnaire en ces temps de crise. Une demi-heure sépare les épreuves de deux heures, et les candidats n'auront qu'une heure de pause déjeuner. Le verdict devrait tomber le 12 juillet. Le concours concernera plusieurs postes différents, entre professeur des écoles et agent administratif dans l'éducation nationale. 3 378 postes concernent les enseignants d'école primaire sur les 8 586.
Pour rappel, les inscriptions se sont faites exclusivement par voie électronique, mais hier encore, certains candidats n'arrivaient pas à accéder à leur espace pour imprimer la précieuse convocation. Un message les invitait à se rapprocher des directions de l'éducation, qui se retrouvent débordées par la coïncidence de tant d'examens et de concours.
Le problème semble être au niveau du site de l'Onec, Office national des examens et concours. Les candidats au poste d'enseignant au primaire doivent, contrairement à ceux du moyen et du secondaire, maîtriser toutes les matières, vu qu'ils auront à toutes les enseigner.
Ça sera le privilège d'à peine 2% des candidats. Les admis suivront une formation obligatoire durant le mois d'août pour une prise de poste à la rentrée prochaine, au mois de septembre. Le recrutement d'enseignants vise à combler le vide laissé par ceux qui partent en retraite, et combler certaines carences de professeurs dans certaines régions. Le ministère de l'éducation nationale avait ouvert 10 000 postes l'année dernière.
Un recrutement massif et qui semble s'étaler dans la durée. Qu'est-ce qui explique cet engouement des universitaires algériens pour le secteur de l'enseignement' Est-ce par vocation et par désir de transmission du savoir' Ou est-ce dû aux avantages sociaux que le secteur offre, tant pour ce qui est de la stabilité de l'emploi que pour le salaire et les congés' Espérons que ce soit un peu des deux.
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