Algérie

50 participants au rendez-vous



50 participants au rendez-vous
Le programme de cette manifestation tournera autour des opportunités économiques de la région dans le domaine de l'agro-industrie et les voies à même de les développer.Le Salon international de l'agro-industrie (Siagro) a été inauguré, hier, par les autorités de la wilaya au niveau de la salle omnisport du chef-lieu de wilaya. Le directeur du développement industriel et la promotion de l'investissement de Bouira (DIPI), a avancé le chiffre de 50 participants entre locaux et étrangers au salon. Sauf que ce chiffre n'a pas été atteint, et les 3 pays étrangers qui ont confirmé leur participation, à savoir la Chine, la Turquie et la Tunisie n'étaient pas présents lors de la première journée. Ce qui est constaté aussi durant le premier jour, c'est le faible engouement des visiteurs. La tenue du SIAGRO à Bouira avait de grandes ambitions. «Le programme ficelé pour les trois jours du salon tournera autour des opportunités et potentialités de la wilaya de Bouira dans le domaine de l'agro-industrie et comment les développer», dira le DIPI.A l'occasion, plusieurs conférences seront animées par des universitaires et experts internationaux dans le secteur de l'agro-industrie à l'instar de M'barek Malek Serrai avec une communication qui a eu lieu le premier jour du salon sous le thème : «Comment récupérer progressivement une place sur le marché international pour les produits agricoles du terroir algérien '». L'expert en agronomie Akli Moussouni développera une autre thématique, «La wilaya de Bouira, un potentiel économique spécifique en attente de valorisation».En marge du salon, des questionnaires seront distribués aux participants et visiteurs dans le but de collecter des propositions qui seront traduites en des recommandations. La wilaya de Bouira dispose de richesses naturelles et d'infrastructures de base qui peuvent la propulser en un pôle de l'agro-industrie, et participer ainsi à diminuer la facture alimentaire du pays. «La facture d'importation dans le domaine de l'agro-industrie est de plus en plus élevée. Ce qui reflète les besoins consistants du marché national. Cette donne ouvrira de grandes opportunités d'investissements aux entreprises. Nous ciblerons les sous filières que nous pourrons développer au niveau de la wilaya de Bouira.», insiste le DIPI de Bouira.De son côté, Mohammed Keddam, assistant directeur général de l'Institut algérien de certification des produits, regrette «la faible affluence des entreprises algériennes en matière de certification de leur produits.» Il dira : «La normalisation est une activité volontaire, c'est à l'entreprise de nous solliciter. C'est dans l'intérêt de l'entreprise. Nous avons besoin d'un maximum de partenaires et d'acteurs pour participer aux comités techniques de normalisation.» Tout en mettant en garde qu'une fois le marché sera ouvert, les entreprises connaîtront d'énormes difficultés.«Pour le moment, le produit algérien n'est pas concurrencé. L'opérateur économique est dans l'assurance. Ceci dit, les entreprises doivent dès maintenant entreprendre des démarches de normalisation et de certification avant qu'il ne soit tard.» Des interrogations se posent ainsi sur l'efficacité de la stratégie de communication entreprise jusqu'ici par les organismes étatiques envers les opérateurs économiques.




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