Du premier
janvier au 30 juin de l'année en cours, 50 enfants mineurs délinquants des deux
sexes qui ont à leur actif plusieurs délits, ont été placés par les autorités
judiciaires auprès du service d'observation et d'éducation en milieu ouvert
(SOEMO), dépendant de la direction de l'action sociale (DAS) de Constantine.
Ces enfants sont originaires pour la majorité d'entre eux de la ville des ponts
et d'El-Khroub, et d'autres de la ville de Zighoud Youcef.
En moyenne, ces dernières années, les
placements s'élèvent de 120 à 130 jeunes auteurs de différents délits, tels les
vols, les vols qualifiés, agressions physiques, etc., ou pour danger moral
encouru, signalé par le père ou la mère du délinquant.
Selon le responsable de la cellule de
communication de cette administration, le phénomène de la délinquance
impliquant des garçons, mais de plus en plus de filles, âgés entre 14 et 18
ans, prend de l'ampleur à l'échelle de la wilaya et ce, au vu du nombre
grandissant des cas de demande d'enquête ou de placement de ces derniers auprès
du service SOEMO de l'action sociale, par le juge d'instruction ou le juge des
mineurs.
Selon le même responsable, «le SOEMO compte
un effectif composé de deux psychopédagogues, de onze éducateurs spécialisés et
de deux éducateurs, qui sont les interlocuteurs des autorités judiciaires pour
l'accueil et la prise en charge de cas de mineurs en difficulté qui leur sont
soumis». Il peut être saisi par le juge d'instruction ou par celui des mineurs,
pour un placement ou pour une simple enquête sur le délinquant concerné qui est
laissé dans ce cas «en liberté complète». En plus de cette mission qui demeure
la principale activité, l'équipe du SOEMO est chargée également de la
récupération des sans-abri et des mendiants en vagabondage dans les villes de
la wilaya et ce, depuis deux ans environ. Et notre interlocuteur de poursuivre
«le processus de prise en charge du mineur remis par la justice consiste, une
fois déclenché, en la désignation d'un éducateur dit «délégué de la liberté
surveillée», chargé du suivi de l'enfant placé, suivi qui se fait aussi bien au
domicile de celui-ci qu'à son école ou son travail, etc., restant en tout cas
en contact tout le long de la période fixée par le juge». Et de préciser «à un
mois de l'achèvement de cette période, un rapport est fait par le délégué où
figurent son appréciation ainsi que ses propositions, qui peuvent consister en
une mainlevée ou en une recommandation d'un autre placement dans un centre
spécialisé de rééducation (CSR) pour mineurs dépendant de la tutelle
ministérielle».
That's a sharp way of thniikng about it.
bOskhdAfLDrV - DcopSdvy - akOhzFtkRNQHLJPDhwS, Algérie
12/12/2011 - 23406
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 19/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com