Alors que des nouvelles techniques de radiothérapie font leur apparition dans les centres privés de prise en charge des cancers, les hôpitaux publics font face aux entraves administratives qui retardent l'installation des machines et l'acquisition des accessoires. L'exemple du service de radiothérapie du CHU de Constantine est édifiant.«Les machines sont installées depuis cinq ans, mais les accessoires nécessaires pour les faire fonctionner ne sont pas disponibles. L'Etat a débloqué les enveloppes nécessaires, mais le problème persiste. Ce qui pénalise sérieusement les patients, car on ne peut pas assurer une prise en charge de qualité sans les moyens nécessaires pour ce traitement qui nécessite des techniques de précision. Comme cela est développé dans les centres privés.
Dans le public, les lenteurs administratives nous pénalisent», déplore le Pr Aïcha Djemaâ, chef de service de radiothérapie. Et de préciser que seuls 50% des patients sont traités dans les délais. «La situation n'est pas celle que nous avons vécue en 2012, où les rendez-vous s'étalaient sur deux années.
Actuellement, les rendez-vous vont d'une semaine à 60 jours, mais beaucoup d'efforts restent encore à faire». Elle a rappelé que dans la région est du pays (Constantine, Sétif, Batna), il y a 14 machines, dont deux dans les structures privées, alors que l'OMS recommande deux à cinq machines par million d'habitants. «Pour nous, c'est une machine pour un million d'habitants», a-t-elle noté.
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Posté Le : 23/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D K
Source : www.elwatan.com