Hier, la tendance générale était à la reprise des cours, après la satisfaction d’une des revendications liées au régime indemnitaire. Dans les établissements visités, les cours ont repris et les discussions portaient plutôt sur «la façon de récupérer le temps perdu». L’appel fait par le Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest) pour le maintien du mouvement de protestation a suscité une adhésion partielle. C’est du moins ce qui a été constaté au niveau des lycées de la capitale. Selon M. Meriane, porte-parole de ce syndicat, la grève a été suivie à 50%. «Certes, le suivi est partiel à Alger, mais le maintien de la grève a été large dans les wilayas dont les enseignants se sentent concernés par les revendications du Snapest. L’adhésion à cet appel a été de 100% dans certaines wilayas», se félicite le même responsable du syndical citant, Oran, El Bayadh, Adrar, Tamanrasset, Béchar... A Alger, le taux de suivi a été de 20 à 25% et de 30% à Boumerdès.
Le syndicat estime que le ministère n’a pas répondu aux préoccupations des enseignants puisque les indemnités citées ne seront versées que dans 18 mois. Le Snapest pointe du doigt des lacunes enregistrées concernant les conditions de travail des enseignants travaillant au Sud ; une révision du calendrier des vacances et la revalorisation de la prime de zone sont revendiquées à leur profit. Pour M. Meriane, «il y a eu un grand engouement qui s’illustre par les enseignants qui maintiennent leur position de grévistes dans les établissements».
Des Assemblées générales ont été tenues hier dans les établissements afin de décider de la suite à donner à cette action de protestation. Le bureau national du Snapest s’est réuni pour rendre sa décision finale quant au maintien ou à la reprise des cours aujourd’hui. «C’est selon les résultats enregistrés au niveau des établissements que la décision finale sera prise», a déclaré M. Meriane à l’entame de la réunion qui a duré jusqu’en soirée.
Outre la révision du régime indemnitaire, le Snapest réclame le transfert de la gestion des œuvres sociales à «des commissions indépendantes, assistées par des commissions locales de contrôle désignées parmi les syndicats autonomes qui veillent sur la transparence», au lieu des commissions nationale et de wilaya dont les membres seront élus, comme proposé dans la réunion tenue jeudi dernier entre la tutelle et les syndicats autonomes en grève.
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Posté Le : 17/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Fatima Arab
Source : www.elwatan.com