Algérie

50 ans pour gommer les effets d'un incendie



Dans les zones régulièrement incendiées, l’activité biologique du sol se concentre dans les premiers centimètres, où se trouve l’essentiel de la matière organique, exposée à la combustion et à l’érosion. Après le passage d’un incendie, la plupart des paramètres physico-chimiques des sols forestiers retrouvent quantitativement leur niveau initial en 15 à 25 ans. Mais il faut attendre 50 ans pour observer une résilience globale et qualitative de l’écosystème. En deçà de ce seuil, les communautés bactériennes et la faune du sol, éléments essentiels du processus de régénération, sont moins diversifiées et moins actives. En outre, suite à un incendie, la matière organique contient des quantités élevées de substances peu dégradables ou toxiques, susceptibles d’inhiber partiellement l’activité biologique du sol. Ce n’est qu’après 150 ou 200 ans sans feu que l’on observe un fort accroissement du stock de carbone dans le sol et un enrichissement de la structure et de la composition de la végétation.


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