Algérie

« 50.000 emplois directs et 100.000 indirects en découleront », selon l'UGCAA Réouverture des galeries algériennes et des souk el fellah



L'Union générale des commerçants et des artisans algériens (l'UGCAA) attend avec impatience la réouverture des galeries algériennes et des souk el fellah. Un projet qui tarde à voir le jour, selon Hadj-Tahar Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA, à cause des lenteurs administratives et bureaucratiques. « Il faut savoir, à ce propos, indique-t-il, que les espaces non exploités, dont les anciennes galeries et les souk el fellah, dépendent de plusieurs institutions. Certains relèvent du domaine de l'Etat, d'autres de la wilaya et d'autres des APC ». En outre, ces surfaces, les galeries notamment, sont en mauvais état et nécessitent une réhabilitation en profondeur. « Tout cela prend du temps », souligne le porte-parole de l'UGCAA, en espérant que cette opération soit, néanmoins, concrétisée avant la fin 2013. Une opération qui influera positivement, selon lui, sur les prix et le marché du travail. Les prix, car plus les marchés de détail sont nombreux, plus les produits sont moins chers. Autre conséquence : de cette réouverture découleront entre 50.000 et 60.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects. « Nous avons recensé quelque 500 espaces couverts non exploités. Pourquoi chercher de nouveaux espaces pour les marchés de proximité alors qu'il en existe ' Transformer ces espaces en marchés de proximité arrangera et les commerçants et les consommateurs », précise M. Boulenouar. Mais, ajoute-t-il, les commerçants devant bénéficier de ces espaces doivent impérativement avoir un registre du commerce pour ne pas faire les mêmes erreurs que celles commises dans l'opération de 100 locaux par commune. « Cette opération de réouverture doit se faire en concertation avec les opérateurs économiques, pour mieux cerner les besoins », explique-t-il en supposant que les galeries et les souk el fellah soient gérés par l'Etat. Le ministère du Commerce désignera probablement, selon lui, un directeur qui sera chargé de l'organisation et de la gestion administrative de ces surfaces, à l'image des marchés de gros. « Les commerçants, quant à eux, se constitueront en comité pour gérer les activités commerciales de ces espaces », suggère-t-il en précisant, toutefois, que les galeries et souks el fellahs ne seront plus tels qu'ils étaient dans les années 80. « Nous ne sommes plus dans une économie sociale mais dans une économie de marché. Ce qui signifie que les prix seront libres. Sauf, qu'avec la multiplication des marchés de détail, les prix baisseront automatiquement », estime-t-il.


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