Algérie

5 nouveaux cas de sida recensés chaque semaine à Oran



Les campagnes de prévention et de lutte contre le sida à Oran retiennent toute l'attention de la Direction de la santé de la wilaya qui organise, régulièrement, avec les associations qui s'occupent de cette pathologie, à l'image de « Snabil Errahama » et le centre hospitalier universitaire d'Oran, où sont admis de nombreux malades, des journées de sensibilisation.
C'est que le phénomène du Sida ne recule pas à Oran. Bien au contraire, et alors que plus de 300 nouveaux cas viennent d'être enregistrés, depuis janvier, au CHU, une moyenne de 5 porteurs du VIH est recensée, hebdomadairement, par le service des infectieux du centre hospitalo-universitaire d'Oran. Cet établissement qui est le seul spécialisé dans la prise en charge de cette catégorie de malades au niveau de la région ouest, a enregistré, durant les dix dernières années, quelques 2.000 nouveaux cas de porteurs du virus, âgés majoritairement entre 20 et 50 ans. « Dans 90 % des cas, nous dira-t-on, à l'association « Snabil Errahama », les relations sexuelles non protégées sont à l'origine de la transmission du virus ». Et notre source d'ajouter que « ces chiffres, très inquiétants, au demeurant, ne reflètent, cependant, pas toute l'étendue du fléau, puisque certains séropositifs ignorent qu'ils sont porteurs du virus alors que de nombreux sidéens ne déclarent pas leur maladie de crainte d'être victimes de la ségrégation ». A la direction de la santé et de la population, il est noté une nette évolution de la maladie chez les enfants : « au moins, une centaine d'enfants, de moins de 15 ans, sont touchés par le sida », nous assure-t-on. Ces cas qui sont pris en charge et suivis au niveau du service des maladies infectieuses du CHU, sont confirmés par les bilans qui précisent qu'ils ont été recensés durant les dix dernières années. Pour les médecins du service infectieux, « l'augmentation des cas de sida pédiatrique est un signe révélateur de l'étendue de l'épidémie qui nécessite, de plus en plus, une sensibilisation plus poussée envers la population pour qu'elle soit informée des risques qu'elle peut encourir. Le travail doit être axé, particulièrement, sur les toxicomanes, et même la population carcérale qui sont des personnes à risques » Au vu de l'ampleur que prend, de plus en plus, le sida et face aux tabous qui régentent la vie des potentiels malades, « le chiffre est appelé à doubler d'ici la fin de l'année ». Faut-il, alors, revoir les différents dispositifs mis en place, depuis 1980 '




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